samedi 25 juillet 2015

Le père Goriot - Balzac

 ______________-L'avis de Priscila-_______________
Hello :)
Dernière chronique de la semaine, et pas des moindre, Le père Goriot de Balzac !
Que dire, que dire sur cette lecture. Comme d'habitude, je vais vous donner les raisons de mon choix ;). D'abord, LPG (Le père Goriot) était dans ma PAL depuis un sacré moment ! C'était une lecture conseillé par une de mes profs de français (du lycée) et comme il figurait déjà dans les classiques que possédait ma mère, je l'avais ajouté à ma PAL. Croyez moi, jusqu'à il y a 3 semaines, il n'était pas dans mes projets de le sortir de ma PAL, jusqu'à ce que Gaby me dise qu'elle devait le lire pour sa prépa. Je me suis dit : « C'est une bonne raison de le sortir de ta PAL », « Ca sera beaucoup plus drôle de faire une lecture commune ». Ce que j'ai donc proposé à Gabrielle qui a bien sur accepté.

En commençant cette lecture, mardi, je me suis demandée dans quoi je m'étais embarquée xD Pourquoi ? J'ai vraiment eut très peur lors des 10 premières pages, j'avais l'impression d'avoir tiré sur un fil et débobiner une pelote de laine car le récit commence par la présentation du lieu central de l'intrigue et des personnages qui y vivent. Ca m'a d'ailleurs fait sourire puisque je me suis rappelée que j'avais étudié la comparaison entre la pension et Madame Vauquer au lycée. Bon, finalement je me suis habituée au style de Balzac quoique à certains moments du récit, il ait réussi à me faire décrocher.

Que dire pour mon excuse xD ? Après avoir lu deux romans contant les mœurs et scandales de la bonne société anglaise, la lecture du Père Goriot était un brin superflue et ennuyante. J'en avais franchement assez de ces jeunes gens qui entrent dans le monde, de ces femmes qui prennent des amants, de ses histoires de dots, de dettes et de rentes...
Donc, non, je ne me suis pas attachée au personnage, bien que j'ai eu de la pitié sur la fin pour le père Goriot et Eugène qui assistait à tout ça sans rien pouvoir faire. Balzac montre aussi un des défauts de la société et de l'homme en général : son rapport à l'argent et au richesse, un peu l'orgueil et la façon dont nous aimons ou délaissons au gré de nos besoins ceux qui nous aident.
Je ne pense pas en dire plus de ce livre, mon ennui et mon manque d'intérêt venant de mon overdose des romans sur les bonnes sociétés, françaises ou anglaises.
Je laisse Gaby vous faire une meilleure chronique qui vous donnera probablement un avis plus littéraire (moi petite scientifique n'ayant pas un avis poussée sur tout les aspects de ces classiques x) ). A découvrir pour lire au moins une fois du Balzac ^^

6,5 / 10


 ______________-L'avis de Gaby-_______________


Bonjour à tous!
Comme Priscila vous l'a dit, la lecture du Père Goriot m'a été imposée en "devoir de vacances", à comparer avec L'éducation sentimentale de Flaubert que j'ai lu juste avant.
Pour faire simple au niveau de l'histoire générale: de nos jours après le bac, nous avons une multitude de choix pour nos études (fac, BTS, prépa, écoles...) et une multitude de choix pour l'endroit où aller (une ville proche de chez nous, la grande ville régionale, une grande ville française, ou même aller à l'étranger). Mais à l'époque où Flaubert et Balzac écrivent, ce n'est pas si simple: il y a Paris, et le reste. La Capitale, et la Province. Donc si de jeunes gens ont envie d'évoluer et de ne pas reprendre la ferme de leurs parents, il n'y a pas 36000 solutions: il faut sortir de sa campagne, et "monter à Paris". C'est ainsi que dans LPG, Eugène Rastignac arrive à Paris pour faire des études de Droit, il ne connaît rien du monde, il découvre comment fonctionnent les chose à la Capitale... Et c'est à travers les yeux de ce jeune homme que nous découvrons la triste vie du ¨Père Goriot (qui est le voisin de palier d'Eugène).
Je trouve cette façon d'amorcer l'histoire très intéressante, car nous non plus, lecteurs, nous ne connaissons rien au Paris du 19ème siècle! Nous découvrons tout en même temps qu'Eugène la vie cruelle, individualiste et libérale à la Capitale...

Concernant le style de l'auteur, je le trouve très abordable! N'aillez pas peur de vous lancer dans du Balzac: c'est un excellent écrivain pour son imagination créatrice et son esprit critique, mais ce n'est pas pour son style qu'il est reconnu (c'est un style très simple, il ne se casse pas la tête avec ça). Par contre si vous voulez vous lancer dans "La Comédie humaine" de Balzac, je ne pense pas que LPG soit la bonne porte d'entrée...
Je m'explique: Balzac fait partie de ses écrivains qui regroupent leurs romans sous la forme d'une série. Nous pouvons donc suivre les aventures des personnages à travers tous les romans de "La Comédie Humaine" (c'est le nom de la "série" de Balzac), mais chaque roman peut être lu individuellement aussi (on peut très bien comprendre LPG sans avoir lu les romans précédent)! Ingénieux, n'est-ce pas? Seulement problème: quand on lit un roman de Balzac, on a du coup l'impression de lire un chapitre d'une histoire. Au fond, il ne se passe pas grand chose dans LPG... 300 pages mais on n'avance pas très loin... Je peux donc comprendre qu'on s'ennuie, même si au fond c'est intéressant!

Alors petit conseil: si vous voulez lire un Balzac, commencez  par le premier tome d'une catégories de "La Comédie Humaine". Il y a en effet plusieurs catégories indépendantes: "Scènes de vie de provinces", "scènes de vie parisienne, "études philosophiques"... LPG fait partie de la catégorie "Scènes de vie privée" dont le premier tome est La Maison du Chat-qui-pelote. Ou alors je vous conseille La Peau de Chagrin, qui est le premier tome de la catégorie "Etudes philosophiques" (mais ça reste un roman, une histoire!), et qui est très intéressant, et qui est plutôt dans le domaine du fantastique!


7/10

1 commentaire:

  1. J'ai énormément aimé ce roman, les personnages, la peinture de la société etc. Et en effet, le style de Balzac est très abordable. Un grand classique que l'on peut mettre entre toutes les mains !

    RépondreSupprimer