lundi 24 juillet 2017

Les Mondes d'Ewilan - Pierre Bottero



 ______________-L'avis de Gabrielle-     __________


Bonjour à tous !

Si vous nous suivez régulièrement sur le blog, vous aurez vu mon article écrit en février sur La Quête d’Ewilan et celui de Priscila sur Le Pacte des Marchombres, deux trilogies de Pierre Bottero qui nous tiennent beaucoup à cœur ; et nous expliquons cela dans nos articles. Mais j’ai relu le mois dernier Les Mondes d’Ewilan, trilogie qui se situe entre les deux précédentes, et même si j’ai moins de choses à dire sur ces livres que sur les autres, j’avais envie de vous en parler un peu pour combler le « trou » du sommaire (et j’assume complétement mon côté « maniaque maladive » sur ce coup-là xD) !

Je voudrais parler encore une fois des livres de Pierre du point de vue de leur relecture, et cet article se situera dans la continuité du précédent sur La Quête d’Ewilan, je vous invite donc à le lire (ou le relire) avant, pour mieux comprendre ma démarche ! :)
J’y parlais de la « cohérence ontologique », c’est-à-dire ce sentiment que nous avons, à la relecture d’un livre que nous aimions enfant, de redevenir cet enfant, parce que notre être se protège de l’incohérence de l’immuabilité dans le changement. La cohérence ontologique se charge de préserver le côté « immuabilité », donc : nous restons l’enfant que nous étions.
MAIS, toutefois, nous avons tout de même grandi, et nous voyons alors dans les livres des choses que nous n’avions pas vues auparavant : c’est aussi pour cela que la relecture d’un livre est intéressante !

Dans le cas des Mondes d’Ewilan : c’était la trilogie de PB que j’aimais le moins, quand j’étais plus jeune ! Il y avait moins de magie et de poésie dans l’histoire (tout n’était pas tout beau, tout bien) ; Ewilan, Altan et même Ellana parfois m’énervaient, je n’aimais pas la tournure que prenait parfois l’histoire, je n’aimais pas que Pierre Bottero touche ainsi à ma bulle et la rende moins merveilleuse…
Mais aujourd’hui, en relisant cette trilogie, j’y ai trouvé des éléments très intéressants, et je comprends mieux la démarche de l’auteur : la question de l’infidélité, la question de l’amour qui n’est pas forcément exclusif, la question de la peur de la mort, de la remise en question des règles, de la vengeance, du pardon, de l’impuissance… Autant de thèmes, certes très terre-à-terre et manquant de magie, mais qui, enveloppés dans l’histoire merveilleuse de Gwendalavir, parviennent à toucher inconsciemment l’enfant qui lit, et l’aident à avancer vers l’âge adulte !

Les Mondes d’Ewilan est, à mon sens, très différent des autres trilogies de Bottero : il s’agit moins d’un roman d’aventure que d’un roman d’apprentissage, qui se glisse mine de rien entre La Quête d’Ewilan et Le Pacte des Marchombres, et nous offre beaucoup plus que ce que l’on croit !

Encore une fois pas de note cette fois-ci ;) 


2 commentaires:

  1. Eh bien ! Tu me donnes bien envie de relire toutes les sagas sur cet univers ♥

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  2. En ce moment, je vois Pierre Bottero partout alors il faudrait que je découvre ce qu'il fait, ça doit être génial :)

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