mardi 6 mars 2018

La Faucheuse - Neal Shusterman



Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour ma seule lecture de février (ce mois a été assez difficile pour moi ^^")… La Faucheuse est un livre qui m’avait tenté à sa sortie pour le concept original développé dans le résumé : la mort et la maladie ayant étés éradiqués sur Terre, des Hommes ont pour fonction d’être Faucheurs, c’est-à-dire de tuer des gens selon des statistiques, pour réguler le niveau de la population. Priscila m’avait choisi ce livre à lire pour le mois de février, selon notre petit rituel, et je me suis donc lancée !

Ce fut une lecture agréable, qui se lit bien, même si le style n’est pas fameux… C’est un livre assez moyen en somme, mais qui détend par sa facilité de lecture : ça peut être pratique pour vaincre une panne de lecture, ou bien si on ne sait pas quoi lire en ce moment !
L’intrigue en elle-même était distrayante mais sans plus : il y a beaucoup de rebondissements donc on ne s’ennuie pas, mais je n’ai pas non plus été happée par ma lecture, on n’est pas du tout sur un page-turner qui peut nous tenir éveillés toute une nuit car on veut connaître la suite… Ce qui m’a déçu, je pense, c’est que l’intrigue devient assez vite une intrigue policière, or c’est un genre auquel je n’accroche pas du tout… Mais peut-être que ça pourrait plaire à d’autres ! J’ai aussi eu un peu de mal avec les personnages, qui à mon sens sont très peu développés, peu profonds… Mais c’est un détail, pas vraiment un point négatif : disons que ça participe au côté « moyen » de ce livre.

L’univers, le concept de ce roman, se tient bien : l’auteur a su le développer clairement, sans incohérences, on comprend toutes les bases ! Mais j’ai été plutôt déçue par le concept : je m’attendais à ce que tout l’impact sur la population, de l’éradication des maladies et de la mort naturelle, soit plus développé. Ici nous avons beaucoup accès au point de vue des Faucheurs (la difficulté de leur métier, la question de l’humanité dans le fait de tuer…), mais très peu à celui du reste de la population, qui à mon avis aurait pu être très intéressant ! Parce qu’on ne vit pas sa vie de la même manière quand on a la possibilité de vivre plusieurs centaines d’années, de se faire rajeunir jusqu’à atteindre de nouveau la vingtaine avec de nouveaux processus médicaux, quand on ne peut plus se suicider car les centres de résurrection nous remettent immédiatement sur pieds, quand des règles régissent notre possibilité de vivre (un Faucheur peut accorder une immunité d’un an à un individu où il ne peut alors pas être tué par un autre Faucheur par exemple)… Toute cette dimension psychologique, tout cet impact sur le vécu de la population, a très peu été traité, et c’est ça pourtant qui m’aurait intéressée dans ce genre de livre.

Bref, j’ai passé en somme un moment agréable, le concept était intéressant, mais je pense que je vais assez vite oublier cette lecture. J’ai appris à la fin qu’il y avait en fait un second tome, mais je ne compte pas le lire : comme je l’ai dit, l’histoire ne m’a pas happé plus que ça, on ne peut pas dire que j’ai « envie » de connaître la suite…

5/10
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Bonjour à tous !
J'espère que vous allez bien ! On se retrouve pour une nouvelle chronique littéraire aujourd'hui. J'ai eu le plaisir de lire La faucheuse, il y a déjà deux semaines. Si vous avez lu l'avis de Gabrielle avant, cela a surement du vous refroidir un peu. J'avais très envie de découvrir ce roman et à l'époque l'avis de Gabrielle m'avait fait un peu changé d'avais et j'ai mis ce roman de côté pendant un moment. Je n'ai même pas réussi à le sortir de ma PAL pour le Pumpkin Autumn Challenge.

Finalement, après avoir lu Le faiseur de rêves, je voulais rester dans un univers fantastique ou science-fiction, j'ai donc enchaîné avec ce roman, sans regarder une nouvelle fois les avis ou le résumé… Je me suis donc jeter dans ce roman, comme d'habitude, sans a priori, avec, tout de même une petite peur concernant l'avis de Gabrielle, je me rappelais que la note n'était pas fameuse, pas son contenu. J'ai beaucoup aimé l'univers personnellement, il faut dire que le concept est tout de même intéressant ! On se retrouve dans une société moderne, où la mort naturelle n'existe plus. La technologie permet à votre corps de vivre sans danger, les maladies n'existent plus, le vieillissement non plus et la mort n'est que temporaire. Ressusciter est devenu courant et mourir extrêmement rare !


Néanmoins, ne plus mourir inclus une certaine responsabilité pour une partie de l'humanité: réguler la population. C'est d'une certaine manière une question récurrente quand on aborde le thème de l'immortalité: devons-nous réguler la population ? C'est le choix qu'à fait l'auteur. Dans une société où le métier n'est plus qu'un passe temps, que la population vit presque sur un pied d'égalité, le statut des Faucheurs est devenu primordial. Quand ils accordent la mort, plus rien ni personne ne peut ressusciter l'élu. J'avais vraiment hâte de découvrir l'univers des Faucheurs, mais j'avoue que je m'attendais à vraiment plus de la part de l'auteur: Neal Shusterman nous offre des faucheurs assez distincts, peut être même clichés… J'avais vraiment envie qu'il développe la philosophie des faucheurs qu'on aborde les courants de pensées philosophiques sur la mort, la survie, le pouvoir de vie ou de mort etc, qu'on s'intéresse à l'éthique etc... Et même si nos faucheurs clés semblent très sages et raisonnables, on aborde peu ces points et c'est un peu dommage alors que l'auteur sous-entend que cet aspect est essentiel à la vie de l'apprenti faucheur !

Concernant le roman, j'ai trouvé l'histoire globalement peu surprenante, il y avait de bonnes choses bien sur mais globalement l'histoire était assez prévisible. Mais néanmoins, j'ai passé un bon moment, j'ai bien aimé l'histoire malgré les points faibles des personnages clichés et du scénario un peu prévisible. L'écrire est simple, efficace, pas de fioriture, pas de poésie, rien. Ca se lit. Le style se veut jeunesse donc peu développé. 

Je ne suis pas certaine de lire la suite. Mais ce n'était pas trop mal.

7 / 10
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