vendredi 13 juillet 2018

Kaleb - Myra Eljundir



Hello ! ^^
Aujourd'hui je vous retrouve pour une nouvelle chronique, celle d'un roman assez particulier ! A dire vrai, je ne sais pas où va me mener la chronique de ce roman, je viens tout juste de l'achever au moment où j'écris ces lignes et je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou si il me laisse un sentiment de "ni chaud ni froid" qui ferait que je ne lirai pas la suite...

Peut-être devrais-je dire que cette lecture s'arrête sans aucun éclat particulier. Mais d'abord revenons sur le choix de cette lecture. Kaleb fait partie des romans que j'ai eu l'occasion d'acheter d'occasion à Emmaüs, il fait partie de ces romans dont j'ai beaucoup vu passer les chroniques sur la blogosphère mais qui n'ont jamais su me tenter complètement et auxquels je donne leur chance quand je tombe dessus !

Je l'ai ressorti pour le mois de juin (parce que faut pas déconner j'ai trop de bouquins qui prennent la poussière et n'ont jamais été lu xD) et je voulais m'y lancer sans revoir le résumé. Impossible cette fois-ci: j'ai été obligée de le relire car le début du roman ne laissait pas voir où cela allait nous mener. Avec un tel résumé et le fait que ce roman soit assez catégorisé comme "spécial", je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus violent. D'autant qu'on a cette mention au dos du livre "déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans".

Oui, il y a une grosse dose de manipulation, oui le personnage et l'auteur jouent avec les nerfs (quoique personnellement ce n'est pas la lecture qui m'a le plus maintenue en haleine, pour ne pas dire "ne m'a pas tenu du tout en haleine")... C'est prenant parce que tout comme Kaleb qui découvre son don et, de façon très distillée, des informations sur sa nature, on a envie de savoir, on veut voir ce qu'il va devenir: va-t-il totalement basculer ? Peut-il remonter à la surface ? Qui sont ces personnes mystérieuses ? Et la femme ?
Sauf qu'on balance d'un côté ou de l'autre à chaque fois: Kaleb n'est pas violent en lui-même, il est perturbé et déséquilibré par un don qu'il ne maîtrise pas et vient foutre sa vie en l'air !
Et c'est dommage car je m'attendais vraiment à me sentir mal. Oui c'est un thriller psychologique mais j'en attendais plus. De plus, j'ai trouvé certains éléments prévisibles comme les liens qui unissent les personnages, même si je n'avais pas les détails, le récit était trop bien agencé pour cacher une évidence pareille. 

Néanmoins j'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur exploite son style et la construction de son récit pour nous faire ressentir ce pouvoir d'empathie, un pouvoir fort intéressant que l'auteur maîtrise très bien !  Ce qui est intéressant avec le basculement de Kaleb et les autres personnages, c'est qu'on ne sait pas sur quel pied danser et quel camps choisir: le bien, le mal, tout cela est relatif !

Les personnages sont comme cela aussi, à qui s'attacher quand un personnage est à la fois antipathique, manipulateur, perdu et parfois touchant dans sa détresse ? C'est difficile, même pour moi qui ai une préférence pour les bad boys mystérieux et arrogants dans les romans...

Une lecture en demi-teinte, intéressante mais à laquelle il manque ce petit quelque chose pour me donner envie de littéralement me jeter sur la suite !

6.75 / 10
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