Hello tout le monde !
Je continue ma relecture des Pierre Bottero avec cette
fois-ci la trilogie L’Autre, et donc
ici le premier tome : Le Souffle de
la hyène. Comme je vous l’ai déjà expliqué dans mes précédentes chroniques,
Pierre Bottero est l’un de mes auteurs préférés, ses romans ont rythmé mon
adolescence, et ont encore aujourd’hui sur moi l’effet de « lectures
doudou », que je prends énormément de plaisir à relire !
Vous aurez peut-être remarqué que je fais d’habitude mes
chroniques de cet auteur par trilogies, mais là cette série n’est clairement
pas ma préférée de Pierre Bottero, donc je ne pense pas la lire aussi vite que
les précédentes… J’ai donc préféré vous faire 3 chroniques séparées, pour
éviter qu’il ne se passe trop de temps entre le début de ma lecture et mon avis
à donner !
Je vous disais donc que cette trilogie n’était pas ma
préférée de l’auteur : c’était déjà un sentiment que j’avais il y a
plusieurs années, je ne ressentais plus la magie de Gwendalavir et la poésie de
l’auteur dans cette nouvelle histoire ; mais je me suis dit qu’en
grandissant je verrai peut-être cette trilogie sous un jour nouveau. Mais ça n’a
malheureusement pas été le cas…
Concernant ce premier tome du moins, je n’ai pas du tout
ressenti ces mêmes sensations d’évasion, d’harmonie et de nostalgie (que je
ressens toujours lorsqu’il s’agit des aventures d’Ewilan ou d’Ellana dans ses
autres romans). Le style d’écriture de l’auteur ne m’enchante plus du tout, je
le trouve même lourd parfois quand je m’ennuie en lisant des scènes de combat
très caricaturées, ou bien quand je repère des structures de phrases très
répétitives (ceux qui ont lu des Bottero reconnaîtront les phrases du style « Il
frappa du pied gauche. Trois fois. »). J’ai à la fois l’impression que l’auteur
a un peu bâclé sa trilogie, ou qu’il ne s’y sentait pas aussi à l’aise que dans
les autres… Mais il y a aussi qu’il s’agit d’un univers plus terre à terre que
Gwendalavir (comme dans le tome La Forêt
des Captifs dans Les Mondes d’Ewilan),
et on perd donc évidemment en poésie et en émerveillement.
Mais je pense vraiment que Pierre Bottero n’était pas dans
son élément dans cette saga, car cela se ressent aussi au niveau de l’intrigue
et des personnages : ces derniers sont beaucoup moins travaillés, moins
subtils, ils ont même tendance à m’énerver très rapidement (entre Natan qui
prend Shaé pour la femme de sa vie en moins de 2 jours, et Shaé qui joue les
pimbêches pour se donner un style, pfff)… Les relations entre les personnages
évoluent trop rapidement pour que ce soit crédible, et l’intrigue elle-même
évolue trop vite pour qu’on arrive à s’y plonger, on a vraiment l’impression
que c’est tiré par les cheveux et c’est dommage.
Mais bien entendu tout n’est pas à jeter !! Si j’ai
relu plusieurs fois cette trilogie (ce doit être ma troisième lecture, si je ne
me trompe pas), c’est aussi parce qu’elle me plait ! Pierre Bottero garde
son imagination débordante et on ne peut pas lui enlever ça : il a créé de
nouveau un univers très original, plein de surprises et dont on a envie d’en
apprendre davantage au fil des pages ! L’histoire des Familles, liée à l’histoire
des civilisations, et aussi liée à l’univers de Gwendalavir, tout ça est passionnant !
Parce que oui : Pierre Bottero aime faire des clin d’œil à ses fans en
liant les univers, et nous entrons donc dans une sorte de jeu de piste assez
amusant où le lecteur est libre d’élaborer ses propres théories !
Bref, ce premier tome possède un gros potentiel de par l’imagination
débordante de l’auteur, et son talent à lier ainsi les intrigues. Mais à mon
avis il s’agit ici d’une trilogie mineure de son univers, un peu bâclée,
beaucoup moins magique et impressionnante que ce qu’il a pu faire par ailleurs ;
et ce n’est donc pas du tout représentatif du travail de Pierre Bottero à mon
sens.
5/10
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C'est la saga avec laquelle j'ai découvert l'auteur, alors j'ai très envie de la relire aussi.
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