Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour la chronique du livre que
j’ai reçu par la Masse Critique Babelio de septembre (mais que je n’ai reçu que
début octobre, d’où cette chronique tardive), et que j’attendais impatiemment
puisqu’il faisait partie de mes premiers choix !
Il s’agit en effet d’un roman décrivant l’expérience en
classe préparatoire littéraire de l’auteur ; or j’ai moi aussi vécu cette
expérience et j’en garde un souvenir amer… Je me délectais donc d’avance de
pouvoir lire une critique de l’académisme et de l’élitisme à la française,
histoire de me purger de ma rancœur !
J’ai été très surprise par le style de narration choisi par
l’auteur : je m’attendais à une forme très « témoignage », très
documentaire, or Arthur Nesnidal a choisi de romancer énormément son écrit
(romancer dans le sens « récit de soi », pas dans le sens embellissement)…
J’avais davantage l’impression de lire un roman comme Le Grand Meaulnes qu’une autobiographie, l’extrait du résumé n’est
pas représentatif je trouve.
Et pour rester dans la forme et dans mes attentes déçues :
Arthur Nesnidal a sans aucun doute une plume magnifique ! Mais c’est
justement ce style très travaillé qui m’a fait décrocher assez vite, justement
parce que je m’attendais à quelque chose de plus documentaire et moins narré. Je
ne suis pas très branchée poésie de base, donc bon, les descriptions de la
cantine sur tout un chapitre… Ce n’est pas ça qui va m’extasier xD
En ce qui concerne le contenu, l’expérience racontée, je ne
me suis malheureusement pas tellement reconnue : de toute évidence, nous
avons eu un vécu (et peut-être tout simplement une prépa) très différent… L’auteur nous décrit un lycée et des
professeurs très vieille France qui, même si j’ai pu noter des ressemblances avec
ce que j’ai pu vivre, ne m’ont pas parlé plus que cela.
En réalité, il ne s’agit pas tellement d’une critique du
système, mais plutôt d’une mise en lumière des conditions de préparation des
concours (soit de la manière dont fonctionne ce système… Et c’est déjà très bien,
mais ce n’est pas tout à fait ce à quoi
je m’attendais : je voulais quelque chose de plus acerbe et dénonciateur
que factuel.
Cette chronique va donc s’arrêter là puisqu’en vérité je n’ai
plus grand-chose à dire, puisque le témoignage ne m’a pas parlée… Mais je salue
tout de même l’initiative !
6/10
Votre note ? Votre avis?
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Je n'ai pas fait de prépa et je n'ai jamais été tentée d'en faire une donc je pense pas lire ce livre. En tout cas, c'est dommage que tu n'aies pas trouver dans ce livre ce que tu cherchais.
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