Zéro déchet - Béa Johnson

 ______________-L'avis de Priscila-_    ___________ 

Bonjour !

Je vais vous parler d'un livre un peu particulier qui concerne à la fois l'écologie et la surconsommation. Il y a deux semaines, je suis allée acheter ce livre, Zéro déchet, qui me semblait le plus intéressant et le plus sérieux pour en apprendre un peu plus sur ce mode de vie et ce fut une véritable claque! Il y a un sacré pas à faire entre s'intéresser aux démarches de consommation bien plus écologiques/économiques/saines et y passer littéralement, mais surtout je me suis pris une sacrée claque en me rendant compte que Béa Johnson, l'auteure, avait réussi à vivre avec le minimum (sans privation, seulement en utilisant que ce qui lui est utile et en éliminant de sa vie, de sa maison, le surplus qui ne lui offrait qu'un plaisir à court terme et finissait entassé, enfermé, poussiéreux sur une étagère) par rapport au nombre de possession que l'on peut avoir chez soi. 

Je me suis rendu compte avec horreur en lisant ce livre que je possédais bien trop d'objets qui ne m'étaient d'aucune utilité directe ou qui n'étaient là que « juste au cas où » et qui, soyons honnêtes, ne servent jamais!

Je pense que ceux qui sont déjà passés à un mode de vie plus minimaliste, presque zéro déchet, ont ressenti ce passage presque horrifique où l'on se rend compte de ce que la société de consommation a déjà eu comme ascendant sur notre vie..

Et c'est là une grande partie de l'intérêt du livre parce que même si vous ne passez pas au zéro déchet, c'est une bonne façon de se rendre compte de notre façon extrême de consommer !

Un des passages du livre de Béa Johnson que j'ai beaucoup aimé est celui-ci :

« Tous les lecteurs de cet ouvrage ne pourront pas mettre en pratique l'intégralité des conseils prodigués dans ces pages, ni réduire leurs déchets domestiques à un bocal d'un litre par an, comme le peut ma famille. D'après le feedback que font les lecteurs de mon blog, des questions géographiques et démographiques entrent en jeu et influent sur la mise en pratique du zéro déchet. Mais tout le monde peut effectuer quelques changements dans sa vie. Après tout, ce qui importe, c'est de comprendre l'impact que notre pouvoir d'achat a sur l'environnement et d'agir en conséquence. Tout pas vers le développement durable, si moindre soit-il, aura un effet positif sur notre planète et notre société. »

Ce qui est plutôt sympa est que l'auteur nous donne aussi des anecdotes sur les erreurs de parcours qu'elle a fait avec sa famille, elle nous donne ses conseils, ses astuces et ses recettes. C'est un très bon guide pour les adeptes et les curieux. Le langage est simple et bien construit, explicatif, avec des sources scientifiques parfois, des études statistiques, c'est assez complet !

De plus, l'auteur, américaine d'origine française nous donne des pistes, des adresses, des sites français à consulter ce qui fait parfois défaut aux livres documentaire d'origine anglophone.

Un livre que j'ai apprécié découvrir, quelques habitudes adopté et un mode de vie qui pousse à la curiosité et au respect ! A découvrir si vous êtes curieux et écolo !

9 / 10

 ______________-L'avis de Gabrielle-_    ___________  

Bonjour  à tous !

Comme Priscila m’avait passé Zéro Déchets (que j’ai d’ailleurs dévoré en 2 jours xD), je vais vous faire également une petite chronique ! Petite, car en effet mon avis est le même que Priscila globalement, et je ne reviendrai donc pas sur les points qu’elle a déjà abordé (conseils utiles même si on ne veux pas mener une vie 100% zéro déchets, etc), et je vais plutôt m’attarder sur quelques point supplémentaires :)

Tout d’abords quelques points positifs :

* Il y a un très grand travail sur la mise en page et l’organisation de l’ouvrage (passages en gras, listes à points, division des chapitres par pièces, etc) qui rendent d’une part l’ouvrage très clair, et qui d’autre part lui permettent de ne pas être limité à une lecture cursive ! Je m’explique : la plupart des livres de ce genre sont écrits de manière très linéaire, ce qui n’enlève rien à leur intérêt, mais qui fait que le lecteur, une fois le livre fermé, ne l’ouvrira plus. Or, le livre de Béa Johnson ressemble davantage à un ensemble de fiches récapitulatives : il est tout à fait envisageable de le garder à portée de main pour l’utiliser dans la vie de tous les jours !

* Autre point positif : l’auteure fait de nombreuses références à l’usage d’outils informatiques, prouvant alors qu’elle sait vivre avec son temps, et que son mode de vie n’est pas contraire au progrès !

Mais quelques points négatifs sont malheureusement également à noter…

* Je trouve personnellement les méthodes utilisées par l’auteure pour réduire ses déchets extrêmes : un tiers de sa réduction repose sur la création de produits maison (nourriture, produits d’entretien, cosmétiques, etc…), or cela demande beaucoup de temps au quotidien !! Si ce mode de vie me semble tout à fait envisageable dans une famille comportant un parent au foyer, il serait hypocrite d’affirmer qu’il est possible d’appliquer le programme de Béa Johnson dans une famille où tous les adultes travaillent à plein temps ! Même si on peut toujours s’approcher de cet idéal sans l’atteindre, il serait quand même préférable qu’un programme plus adapté à la réalité de la vie de famille actuelle soit proposé.

* Béa Johnson mène une vie admirable, dont bien entendu je suis loin aujourd’hui, et je suis très mal placée pour lui faire des reproches. CEPENDANT, j’ai l’impression que son mode de vie comporte quelques contradictions, et je pense qu’elle pourrait encore améliorer sa façon de voir les choses… Je m’explique : selon moi, un mode de vie zéro déchet devrait aller de pair avec d’autres mode de vie (comme le véganisme par exemple). Quelqu’un agissant pour le bien de la planète et de son corps, et qui les protège par un mode de vie zéro déchets, serait contradictoire avec lui-même si à côté de ce mode de vie extrême il accepterait d’autres attaques à la planète et à son corps. Ainsi, Béa Johnson a adopté le mode de vie zéro déchets pour le bien de la planète, mais n’est pas vegan (et ne se révolte donc pas contre la surproduction de viande et ses conséquences). Elle a adopté le mode de vie zéro déchets pour le bien de son corps et revenir à un mode de vie plus « naturel », mais accepte et intériorise tout de même une certaine vision de la femme (l’obligation de sortir maquillée en continuant de fabriquer ses cosmétiques, l’obligation de s’épiler en fabriquant sa propre cire). Je dois avouer avoir un peu de mal à comprendre ces contradictions…

Ceci dit, Zéro Déchet est tout de même un ouvrage très intéressant, que je compte d’ailleurs acheter !

7 / 10

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