______________-L'avis de Gabrielle- __________
Bonjour à tous!
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique d'un livre un peu particulier, dont je pense vous n'avez jamais entendu parler... Et moi non plus d'ailleurs jusqu'à il y a quelques semaines xD Comme pour L'Enfant de la Haute mer, il s'agit d'un livre que j'ai choisi parmi une liste, et que je devais lire pour les cours. Il s'agissait d'une liste de romans soi-disant "poétiques", avec un style très travaillé, etc.
Et j'ai choisi celui-ci pour une raison très particulière: j'avais été en voyage scolaire à Bruges l'année dernière, mais je n'ai absolument pas pû profiter de mon voyage car je suis tombée malade avec des biscuits à la vanille achetés dans une boutique de la ville (c'est là le seul souvenir que je garde de cette journée). J'ai donc pensé que c'était l'occasion de "faire la paix" avec cette ville, d'y associer autre chose qu'une odeur capiteuse de vanille, de m'exorciser en quelques sortes. Mais autant dire tout de suite que cette expérience a échoué... Enfin, disons que mon avis est très mitigé.
D'une part, il est vrai que ce roman se lit bien, je l'ai lu d'une traite, l'histoire (d'un point de vue strictement événementiel) me tenait en haleine! Elle m'a fait penser au film Vertigo d'Hitchcock, pour ceux qui connaissent (je ne vous en dit pas plus, mais disons que le personnage principal entretient le même type de relation malsaine avec l'héroïne)! Les points communs entre le film et le livre sont même tellement flagrants, que je me demande si Hitchcock ne s'est pas volontairement inspiré de Bruges-la-morte... Bref, la psychologie du personnage principal était très intéressante, et même si la fin était très prévisible, j'étais très curieuse de connaître la suite au fil des pages!
D'autre part, j'ai éprouvé un profond malaise en lisant ce roman, et je dois avouer avoir été soulagée une fois ma lecture terminée! Tout d'abord, l'atmosphère était très inquiétante: la ville, souvent décrite comme une personnage à part entière, semblait très confinante, très déprimante (tout est gris), l'environnement semblait empoisonné... On finit par se sentir soi-même prisonniers de cette ville, notre propre environnement nous semble menaçant. Hugues, le personnage principal, m'a aussi mise très mal à l'aise: sa manière de vivre son deuil de manière très mélodramatique, voire psychopathe (garder la tresse de sa femme morte dans un coffre en verre dans son salon pendant 10 ans?! Sérieusement?!), et surtout sa réaction à la fin... On ne peut pas dire que ce soit le genre de personnage auquel on s'identifie. D'ailleurs je pense que l'on peut dire cela de tous les éléments du roman: ils me semblent trop étrangers pour que l'on puisse apprécier... Le rapport à la religion, au deuil, les moeurs...
Quant au style, je ne vois pas vraiment en quoi on peut le qualifier de poétique... Enfin si: il y a certes un grand travail sur le style, les analogies entre La Ville/Jane/La morte, mais ce n'est pas de la poésie au sens où je l'entendais: ce n'était pas "beau". Je trouve les sonorités très dures, peu agréables à lire (même dans les noms des personnages: Hugues, Barbe...), et la perpétuelle utilisation du terme "la morte" pour désigner l'ex-femme de Hugues (même dans sa propre bouche) m'a mise très mal à l'aise...
Bon, puis autre point qui a fait que j'ai été légèrement déçue:ce roman était censé contenir des photographies illustrant des passages, et dans mon édition ebook il n'y en avait aucune... Je ne pense pas que c'eût été essentiel à ma lecture, mais c'était dommage puisque c'était l'une des raisons qui avaient motivé le choix de ce livre.
Pour résumer, je garde surtout de cette lecture un souvenir désagréable de malaise, et j'ai du mal à comprendre pourquoi d'autres dans ma classe se sont extasiés devant ce livre...
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique d'un livre un peu particulier, dont je pense vous n'avez jamais entendu parler... Et moi non plus d'ailleurs jusqu'à il y a quelques semaines xD Comme pour L'Enfant de la Haute mer, il s'agit d'un livre que j'ai choisi parmi une liste, et que je devais lire pour les cours. Il s'agissait d'une liste de romans soi-disant "poétiques", avec un style très travaillé, etc.
Et j'ai choisi celui-ci pour une raison très particulière: j'avais été en voyage scolaire à Bruges l'année dernière, mais je n'ai absolument pas pû profiter de mon voyage car je suis tombée malade avec des biscuits à la vanille achetés dans une boutique de la ville (c'est là le seul souvenir que je garde de cette journée). J'ai donc pensé que c'était l'occasion de "faire la paix" avec cette ville, d'y associer autre chose qu'une odeur capiteuse de vanille, de m'exorciser en quelques sortes. Mais autant dire tout de suite que cette expérience a échoué... Enfin, disons que mon avis est très mitigé.
D'une part, il est vrai que ce roman se lit bien, je l'ai lu d'une traite, l'histoire (d'un point de vue strictement événementiel) me tenait en haleine! Elle m'a fait penser au film Vertigo d'Hitchcock, pour ceux qui connaissent (je ne vous en dit pas plus, mais disons que le personnage principal entretient le même type de relation malsaine avec l'héroïne)! Les points communs entre le film et le livre sont même tellement flagrants, que je me demande si Hitchcock ne s'est pas volontairement inspiré de Bruges-la-morte... Bref, la psychologie du personnage principal était très intéressante, et même si la fin était très prévisible, j'étais très curieuse de connaître la suite au fil des pages!
D'autre part, j'ai éprouvé un profond malaise en lisant ce roman, et je dois avouer avoir été soulagée une fois ma lecture terminée! Tout d'abord, l'atmosphère était très inquiétante: la ville, souvent décrite comme une personnage à part entière, semblait très confinante, très déprimante (tout est gris), l'environnement semblait empoisonné... On finit par se sentir soi-même prisonniers de cette ville, notre propre environnement nous semble menaçant. Hugues, le personnage principal, m'a aussi mise très mal à l'aise: sa manière de vivre son deuil de manière très mélodramatique, voire psychopathe (garder la tresse de sa femme morte dans un coffre en verre dans son salon pendant 10 ans?! Sérieusement?!), et surtout sa réaction à la fin... On ne peut pas dire que ce soit le genre de personnage auquel on s'identifie. D'ailleurs je pense que l'on peut dire cela de tous les éléments du roman: ils me semblent trop étrangers pour que l'on puisse apprécier... Le rapport à la religion, au deuil, les moeurs...
Quant au style, je ne vois pas vraiment en quoi on peut le qualifier de poétique... Enfin si: il y a certes un grand travail sur le style, les analogies entre La Ville/Jane/La morte, mais ce n'est pas de la poésie au sens où je l'entendais: ce n'était pas "beau". Je trouve les sonorités très dures, peu agréables à lire (même dans les noms des personnages: Hugues, Barbe...), et la perpétuelle utilisation du terme "la morte" pour désigner l'ex-femme de Hugues (même dans sa propre bouche) m'a mise très mal à l'aise...
Bon, puis autre point qui a fait que j'ai été légèrement déçue:ce roman était censé contenir des photographies illustrant des passages, et dans mon édition ebook il n'y en avait aucune... Je ne pense pas que c'eût été essentiel à ma lecture, mais c'était dommage puisque c'était l'une des raisons qui avaient motivé le choix de ce livre.
Pour résumer, je garde surtout de cette lecture un souvenir désagréable de malaise, et j'ai du mal à comprendre pourquoi d'autres dans ma classe se sont extasiés devant ce livre...
4/10
Votre note? Votre avis?
A la lecture de ton avis, je ne pense pas lire ce livre :/
RépondreSupprimerIl ne vaut pas vraiment le coup en effet... De meilleures lectures nous attendent! :)
Supprimer~ Gaby