vendredi 24 février 2017

Le Joyau T3 - Amy Ewing



 ______________-L'avis de Gabrielle-     __________

Bonjour à tous!
Aujourd'hui je vous retrouve pour la chronique du dernier tome de la dystopie Le Joyau, et comme je n'avais pas eu l'occasion de vous écrire de chronique des tomes précédents, cela va me permettre d'établir une sorte de bilan de cette saga!

Tout d'abord, je dois dire que je n'attendais pas beaucoup de ce tome: je savais que j'allais être déçue, donc dans un sens... Bah même si c'était mauvais, je n'ai pas été très surprise parce que je m'y attendais... Je m'explique: j'avais été très emballée par le résumé du premier tome (et d'ailleurs par le premier tome en lui-même) lorsque je l'avais lu en novembre. J'avais d'ailleurs tout de suite enchaîné sur le tome 2 et les nouvelles, et c'est là que les choses se sont gâtées... Et que j'ai su qu'il y avait très peu de chances pour que le troisième tome arrange les choses. En fait, j'ai l'impression que cette dystopie suit le sacro-saint modèle de toutes les dystopies depuis Hunger Games:
- Tome 1 = situation d'exposition (seule originalité: les univers diffèrent à chaque fois, quoique... je reviendrai là dessus par la suite)
- Tome 2 = l'héroïne hors du commun découvre sa véritable force et crée une révolte parmi le peuple
- Tome 3 = la révolte en question, avec quelques morts plus ou moins inattendues, et bien sûr la chute du régime instauré (ou du moins son gros changement)
De plus, de nombreux schémas reviennent de manière très (trop!) récurrente:
- Le Huis clos (citée entourée d'un mur infranchissable avec un monde inconnu à l'extérieur) > Divergente, The Book of Ivy, Le Joyau...
- Une élite richissime au centre, avec différentes castes (parfois hiérarchisées) qui travaillent pour elle: La Selection, Hunger Games, The Book of Ivy, Le Joyau...
- UNE héroïne hors du commun qui va symboliser la révolte du peuple > Bah, toutes les dystopies que j'ai lues pour l'instant!
- Un frère ou une sœur dont on va se servir pour détourner l'attention de l'héroïne (en le/la capturant généralement) > Hunger games, Divergente, The Book of Ivy, Le Joyau...
- Une utilisation de la science à des fins peu éthiques > Hunger Games, Divergente, Phobos, Le Joyau...
- Le triangle amoureux: Hunger Games, La Sélection, Phobos, Le Joyau...

Je trouve personnellement que les meilleures dystopies sont celles qui arrivent à s'éloigner au maximum de ce schéma (Phobos, La Sélection, et bien sûr on ne peut pas en vouloir à Hunger Games qui a plus ou moins instauré ces codes). Et il faut avouer que pour les autres, mêmes si elles ont chacune leur petite originalité (ici pour Le Joyau: le côté fantastique, avec les pouvoirs des Protectrices), seul le premier tome vaut la peine d'être lu... Pour les autres, on peut quasiment prédire tout ce qu'il va se passer. Et pour ma part (mais là c'est vraiment subjectif), je n'ai pas accroché au côté fantastique du Joyau, je trouvais ça assez niais et mal venu dans une dystopie qui est censée être un minimum réaliste... Bref, je n'ai pas aimé le seul côté original de la saga!

Alors bon, tout de même il faut relativiser: si j'ai quand même lu les 3 tomes de la saga + les 3 nouvelles, c'est que ça se laissait tout de même lire: niveau style d'écriture il y a bien pire, et il y a de bonnes idées (comme les Compagnons par exemple! Ça fait du bien qu'on s'intéresse à un sujet tel que l'objectification des Hommes et l'humiliation qui en découle, surtout que ça a été assez développé!). Et de manière générale, je trouve que le tome 1 de la saga et la nouvelle "La Maison de la Pierre" étaient plutôt réussis. De plus, je n'ai pas apprécié cette saga parce qu'elle ne se démarque pas des autres dystopies que j'ai lues, mais peut-être que pour quelqu'un qui la lit en tant que première dystopie, cela serait différent...

Bref, même si tout n'est pas à jeter dans cette saga, je pense qu'il devient urgentissime que les auteurs de dystopies essaient de se démarquer de ce qui a déjà été fait...



5,5/10
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 ______________-L'avis de Priscila-     __________

Bonjour !
Me revoici reprenant un rythme de croisière normal avec ma seconde chronique post-partiel ! Aujourd'hui je vous parle donc du dernier tome du Joyau dont Gaby a déjà fait la chronique, vous pourrez la retrouver eau dessus Smile
Son avis se démarque assez du mien dans le sens où je n'ai pas spécifiquement été « énervée » par les clichés de la dystopie qu'on retrouve dans ce dernier tome. Mais je vais d'abord développer mon avis avant de revenir sur ce point et d'autres éléments de la chronique de notre chère Gaby !

La Clé Noire fait parti des livres que je devais lire pour mon challenge, puisque c'est une suite de série que je dois terminer, j'ai donc choisi ce livre ce mois-ci sachant qu'avec les partiels ma lecture risquait d'être fractionnée, mais j'avais été un poil déçue par le second tome, pour lequel je pensais : c'était un tome de transition même si j'avais bien aimé l'évolution des personnages.

Ce troisième tome reprend où on a laissé l'histoire à la fin du second tome, du moins, c'est ce que je me rappelle. On avance un peu dans le projet de révolte de nos personnages et comme le dit Gaby, c'est un peu ce qui revient à chaque roman dystopique : une révolte pour changer les choses, sur fond de liberté de l'individu et caetra... En effet, ce n'est guère surprenant j'en conviens. Ça ne m'a pas dérangée outre mesure. J'ai néanmoins trouvé qu'il n'y avait rien d'original dans la façon de mener la révolte, pas de grand bouleversement, les éléments perturbateurs n'en sont pas vraiment. Ce qui n'est pas prévisible n'est juste pas bien folichon. Il y a quand même quelques bon éléments mais qui manquent d'approfondissement notamment sur la Duchesse.

L'histoire sur les Protectrices est plutôt intéressante, comme le dit Gaby c'est ce qui fait l'originalité du roman bien qu'elle ait déploré ce basculement dans un univers fantastique. En effet, ce changement n'était pas nécessaire pour poursuivre l'histoire mais ce n'est pas grave. J'aurais préféré qu'on s’intéresse un peu plus au côté humain de l'histoire comme lorsqu'on se penchait sur les Mères Porteuses ou le travail des Compagnons. J'aurais aimé avoir un peu plus de points de vue des classes moins privilégiées aussi.

Le style est toujours aussi bon, ça se lit très bien et très vite comme toujours.

Ce dernier tome conclut la saga simplement mais sans éclat. Je retiendrai que le premier tome est le meilleur de la série pour son thème original de l'utilisation de Mère Porteuses mais finit par rejoindre le cadre délimité des livres dystopiques, c'est un peu dommage.



6.5 / 10
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1 commentaire:

  1. C'est dommage que tu ne sois pas vraiment convaincu... Pour ma part, j'ai le tome 1 dans ma PAL et j'ai hâte de voir ce que ça donne parce que je ne lis pas souvent de dystopies.

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