Chroniques de film: Les délices de Tokyo

 ______________-L'avis de Priscila-     __________

Bonjour !

Aujourd'hui je vous retrouve pour une chronique cinéma (encore une, on ne nous arrête plus xD). On se retrouvera d'ailleurs cette semaine et la semaine prochaine pour parler du film événement d'avril mais avant ça je voulais vous parler dans film japonais qui ne paye pas de mine, comme vous l'avez lu : Les délices de Tokyo.

Les délices de Tokyo est un film qu'on m'a conseillé en me faisant espérer une bonne dose d'émotion ! Vous le savez, j'adore les films qui bougent, les films qui me font littéralement vibrer d'expectative, d'action, d'émotions et pour cette dernière partie, ça passe généralement par des films qui arrivent à me faire pleurer, beaucoup (pas juste les larmes aux yeux), très peu de film sont capables de me faire verser des larmes longtemps, ils se comptent presque sur les doigts de la main.

Les délices de Tokyo en fait parti, et pourtant, durant la première heure je n'étais pas convaincue.

Les délices de Tokyo est un film doux, paisible, presque passif qui nous fait suivre Tokue, Sentaro et Wanaka, dans leur travail au « restaurant » de Dorayakis. J'ai apprécié Tokue, cette mamie, à la fois douce, pétillante et sage. Je l'ai vraiment trouvée mignonne !

C'est un film aussi en silence, un silence qui vient des personnages qui s'expriment peu, on discerne peut-être leurs doutes sur leurs visages, leurs incertitudes quant à l'avenir, mais très peu à l'oral. Le Japon est un pays de respect profondément ancré, et j'ai aussi adoré cette facette. La façon sincère dont Tokué remerciait son patron m'a touchée.

C'est aussi un peu pour ça que je trouve ce film doux, il y a cette ambiance que l'on ressent, respectueuse, des gens, du travail, de la vie. Il n'y a pas de violence, pas de rebondissements surprenants, on est bercé par la vie que dégage ce film. C'est vraiment ce que j'ai aimé. D'une certaine façon, on en sort apaisé.

Mais ne vous y laissez pas avoir, c'est aussi un film dur d'une certaine façon: on y parle de l'exclusion, on y voit la difficulté à trouver/prendre un travail qui nous plaît, ou l'envie même d'aller travailler plutôt qu'aller au lycée pour les japonais. Un film qui parle de l'exclusion des malades notamment, envers Tokué qui m'a meurtri. Profondément injuste. Incroyablement triste. Je serais obligée de spoiler si je voulais vous l'expliquer, je vais donc m'abstenir.

Et la fin, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps ! (A mon cher ami qui m'a conseillé ce film: je m'incline ^^ ).

Je vous le conseille si vous voulez un film reposant mais riche !

9,5 / 10

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