______________-L'avis de Gabrielle- __________
Bonjour à tous !
Si vous nous suivez régulièrement sur le blog, vous aurez vu
mon article écrit en février sur La Quête
d’Ewilan et celui de Priscila sur Le
Pacte des Marchombres, deux trilogies de Pierre Bottero qui nous tiennent
beaucoup à cœur ; et nous expliquons cela dans nos articles. Mais j’ai relu
le mois dernier Les Mondes d’Ewilan,
trilogie qui se situe entre les deux précédentes, et même si j’ai moins de
choses à dire sur ces livres que sur les autres, j’avais envie de vous en
parler un peu pour combler le « trou » du sommaire (et j’assume
complétement mon côté « maniaque maladive » sur ce coup-là xD) !
Je voudrais parler encore une fois des livres de Pierre du
point de vue de leur relecture, et cet article se situera dans la continuité du
précédent sur La Quête d’Ewilan, je
vous invite donc à le lire (ou le relire) avant, pour mieux comprendre ma
démarche ! :)
J’y parlais de la « cohérence ontologique », c’est-à-dire
ce sentiment que nous avons, à la relecture d’un livre que nous aimions enfant,
de redevenir cet enfant, parce que notre être se protège de l’incohérence de l’immuabilité
dans le changement. La cohérence ontologique se charge de préserver le côté « immuabilité »,
donc : nous restons l’enfant que nous étions.
MAIS, toutefois, nous avons tout de même grandi, et nous voyons
alors dans les livres des choses que nous n’avions pas vues auparavant : c’est
aussi pour cela que la relecture d’un livre est intéressante !
Dans le cas des Mondes
d’Ewilan : c’était la trilogie de PB que j’aimais le moins, quand j’étais
plus jeune ! Il y avait moins de magie et de poésie dans l’histoire (tout
n’était pas tout beau, tout bien) ; Ewilan, Altan et même Ellana parfois m’énervaient,
je n’aimais pas la tournure que prenait parfois l’histoire, je n’aimais pas que
Pierre Bottero touche ainsi à ma bulle et la rende moins merveilleuse…
Mais aujourd’hui, en relisant cette trilogie, j’y ai trouvé
des éléments très intéressants, et je comprends mieux la démarche de l’auteur :
la question de l’infidélité, la question de l’amour qui n’est pas forcément
exclusif, la question de la peur de la mort, de la remise en question des
règles, de la vengeance, du pardon, de l’impuissance… Autant de thèmes, certes
très terre-à-terre et manquant de magie, mais qui, enveloppés dans l’histoire
merveilleuse de Gwendalavir, parviennent à toucher inconsciemment l’enfant qui
lit, et l’aident à avancer vers l’âge adulte !
Les Mondes d’Ewilan
est, à mon sens, très différent des autres trilogies de Bottero : il s’agit
moins d’un roman d’aventure que d’un roman d’apprentissage, qui se glisse mine
de rien entre La Quête d’Ewilan et Le Pacte des Marchombres, et nous offre
beaucoup plus que ce que l’on croit !
Encore une fois pas de note cette fois-ci ;)
Eh bien ! Tu me donnes bien envie de relire toutes les sagas sur cet univers ♥
RépondreSupprimerEn ce moment, je vois Pierre Bottero partout alors il faudrait que je découvre ce qu'il fait, ça doit être génial :)
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