La ligne verte - Stephen King

 ______________-L'avis de Priscila-     __________

Bonjour à tous !

Aujourd'hui je vous retrouve pour une chronique que je n'aurais probablement pas fait il y a encore quelques années, la chronique d'un roman (pas juste une nouvelle) de Stephen King, une grande première pour ma part. L'univers du « King » ne m'intéresse pas particulièrement, les thriller frissons, épouvante, très peu pour moi, je préfère quand c'est plus intellectuel, qu'il faut se creuse la tête sur des énigmes et découvrir des faits historiques passionnant. De fait, je passe mon temps à bouder ses romans après avoir été traumatisée par le film Shinning et avoir fait des rêves de psychopathes après avoir commencé Nuit Noire, étoiles mortes...

Et pourtant, j'ai deux grandes fans dans ma famille... seulement, avec Dôme, Les yeux du Dragon et La tour Sombre, j'ai bien envie de lire un peu plus de Stephen King, le côté science-fiction me tente vachement plus !!

Pour La ligne verte, c'est un peu plus particulier, j'ai découvert qu'il s'agissait d'un livre de cet auteur, très très longtemps après avoir vu le film, je dirais même peut être une décennie... (bam le coup de vieux...) si, si, j'ai du voir ce film entre les 10 et mes 12 ans, j'en ai à présent 22... Si ce n'était probablement pas un film que j'aurais du voir à cet âge, j'ai été marquée par celui-ci, que j'avais tout de même bien aimé et des années après je me souviens particulièrement de certaines scènes et c'est avec ce souvenir que je me suis dit qu'il fallait que je lise le livre, pour voir !;)

J'ai été agréablement surprise de constater que l'adaptation est vraiment fidèle au roman, du moins en ce qui concerne toute la partie qui se déroule en 1932, et encore plus surprise puisse que cette lecture à fait resurgir des souvenirs du films profondément enfouis. C'était comme retrouver des amis d'enfance et se rappeler de gros souvenirs, bien qu'ici il n'était pas particulièrement agréables. 

La Ligne verte est une histoire un peu dire, sur plusieurs points. La peine de mort, incontestablement, avec cette question : le bourreau, celui qui représente la justice, n'est pas lui même un meurtrier ? Les crimes et c'est assez difficile car si les crimes sont affreux, les coupables n'en reste pas moins des êtres humains « normaux » et on finit par s'y attacher dans ce livre, vraiment. La vieillesse aussi. Le bien et le mal, où est la frontière ?

C'était intéressant de s'attacher à ces personnages « bons » ou « mauvais », jusqu'à en pleurer. Je crois qu'il est plutôt rare de pleurer pour des personnages condamnés pour des crimes presque inhumains, mais là c'est le cas. C'est à la fois perturbant et très humain, car on se rappelle, comme je l'ai dit plus haut qu'il s'agit d'être humain qui ressentent aussi, continuent à vivre, avec les remords parfois, avec la peur aussi, car la peine de mort n'est pas anodine, elle ne doit pas le devenir. 

J'ai adoré cette lecture, j'ai dévoré le livre, je ne voulais pas le lâcher, la moindre minute, le moindre laps de temps était une période exploitable pour lire ! Je pense que si j'avais pu lire toute la journée, je l'aurais fait. Il y a plus de 500 pages mais très sérieusement, je ne les ai pas vu passer. 

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur dans ce roman, franc mais pas cru, c'est plus un reflet de l'atmosphère qu'il y a, parfois dur mais assez juste quant à ce qu'on imagine. Ca se lit très bien, la preuve en ai que j'ai véritablement dévoré le roman. 

C'est une lecture que je vous conseille fortement, pour l'intérêt que peut avoir les sujets exploités, pour le talent de Stephen King aussi, à mener sa barque sans tomber dans le cliché, à faire naître des émotions pour les histoires les plus inattendues !

9,5 / 10

Votre note ? Votre avis ?