lundi 11 décembre 2017

La métaphysique des Tubes - Amélie Nothomb




Bonjour à tous,
Aujourd'hui je vous retrouve pour la chronique du roman que Gaby m'avait choisi pour le mois de Novembre et que finalement je n'ai pu lire que début décembre après mes partiels... Je voulais lire ce livre depuis un moment car j'avais déjà lu quelques romans d'Amelie Nothomb et Gaby avait lu celui-ci, d'ailleurs c'est son livre que je possède maintenant. 
Comme je vous le disais, j'ai déjà lu quelques romans d'Amélie Nothomb et pour ma part je trouve que ses œuvres vont du tout au rien : soit c'est très bon et elle a des coups de génie incroyables soit c'est très moyen. C'est probablement dû au fait que cette autrice écrit un livre par an et publie donc un roman chaque année, peut-être plus parfois. Et ce n'est pas vraiment un reproche mais je doute qu'on puisse écrire autant de livres « de qualité » dans un temps aussi court ! Et ça se ressent malheureusement souvent...

J'avais une vague idée de ce à quoi je devais m'attendre avec La Métaphysique des Tubes puisque Gaby m'en avait déjà parlé et malgré un démarrage difficile, j'ai plutôt aimé. J'ai trouvé ce roman assez drôle et piquant. C'est assez drôle en vérité d’écrire ce roman de cette façon, de s'intéresser à ce qu'un enfant pourrait penser en lui donnant toutes les capacités intellectuelles adultes, mais pas celles de les appliquer. J'ai vraiment trouvé ça génial parce qu'on est très infantile avec les bébés car ils n'ont pas nos capacités, on baragouine avec eux en se moquant, et bien qu'on imagine que ce que nous leur racontons sérieusement leur est incompréhensible, je trouve ça absolument ridicule. 

Néanmoins, ce qui m'a dérangée dans le début de ce livre, et qui est revenu quelques fois, c'est le fait qu'Amélie Nothomb se compare, en tant qu'enfant, à un « Dieu ». On a typiquement l'enfant divin à qui on doit tout et qu'on doit vénérer et ce n'est jamais remis en cause. Et ce versant de l'histoire m'a vraiment dérangée. Néanmoins le reste de l'histoire était sympa puisqu'on voit cet enfant conscient évoluer dans son monde, découvrir des choses, ne pas en comprendre d'autres etc, et c'est plutôt drôle. 

Ce que j'ai adoré redécouvrir c'est le Japon: les parents d'Amélie y vivaient et elle y est née, elle y a vécu durant sa jeunesse et on y découvre un Japon en développement mais aussi avec des décors et des maisons très typiques et j'ai adoré ça ! C'était assez apaisant !

Cette chronique touche à sa fin: comme vous le voyez, c'est un roman particulier qui a fonctionné pour moi ! Mais je pense que ça peut être très versatile selon vos goûts !

8 / 10
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2 commentaires:

  1. Je l'ai lu il y a au moins 10 ans (eeet oui^^) et j'en avais un très mauvais souvenir ! Mais peut-être que j'étais un peu jeune pour tout comprendre, j'avais eu l'impression d'un livre très narcissique :(

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    1. Oui c'est une impression qui ressort malheureusement et dont j'ai parlé un peu dans cette allusion à l'enfant roi, divin (je cherchais la bonne façon de le dire XD et "narcissisme" ne m'est pas revenu sur le coup) ;)

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