vendredi 21 septembre 2018

Chronique film: Mange Prie Aime


Hello tout le monde !
Aujourd’hui je vais encore vous parler développement personnel : je suis encore dans cette mouvance en ce moment, et j’avais envie de lire/regarder ce monument dont tout le monde parle et dont je n’avais entendu que du bien : Mange Prie Aime !
Pour entrer dans le vif du sujet et être honnête avec vous, j’ai trouvé le livre très ennuyant, mais au contraire j’ai bien aimé le film ! C’est pourquoi j’ai décidé de vous parler surtout de ce dernier !

Je vous fais tout de même un petit topo sur le livre :
Le style d’écriture fait très « roman contemporain » si vous voyez ce dont je parle, type Les gens heureux lisent et boivent du café Et c’est quelque chose que je n’aime pas du tout : on est beaucoup dans l’étalage des émotions, coupé avec des scènes se voulant comiques... Avec le personnage typique de la quadragénaire paumée dans sa vie qui a envie de s’amuser après son divorce… Et évidemment beaucoup de psychologie de comptoir… Ça m’énerve. Cette lecture a été longue, très longue ! J’ai vraiment trainé ce livre sur 3 semaines avant de réussir à le finir ! J’ai du mal avec les livres de développement personnel sous forme de fiction, définitivement.

Mais je trouve que le film a apporté de la fraicheur, du sens, du réalisme à l’histoire, qui pourtant reste la même ! Le personnage de Liz est plus crédible, elle ressemble plus à une femme posée qui se remet en question, qu’à la « quadra fofolle qui envoie tout balader » du livre. J’ai bien aimé le côté philosophique et psychologique du film sur notre identité (qui se définit par rapport à ce que les autres attendent de nous), sur ce qu’est l’amour, sur le fait d’avoir une vie qui nous ressemble, sur les normes sociales (qui changent en fonction des cultures), sur la spiritualité… Bon on ne va pas se mentir, c’est assez cliché tout de même, mais c’est une bonne introduction à ces problématiques !

Et pour continuer sur les clichés, c’est quand même un défaut que je reproche au livre comme au film (même si c’est moins gênant dans le film) : la scène de départ avec le sage à Bali m’a donné envie d’arrêter tout de suite… Ça m’a fait penser à la vidéo de Lemon June sur le cliché de la prophétie : « On n’a pas besoin d’être l’élu du pâté en croute qui va sauver le monde de la charcuterie pour changer la surface du globe ! Si t’as envie de faire le pâté en croute suprême et de mettre la misère à tous les mauvais cuisiniers du monde, c’est déjà suffisant pour que t’arrives à quelque chose, t’as pas besoin d’avoir un grand sage derrière toi qui va te donner une pâte feuilletée magique et te mettre en garde contre tout et n’importe quoi ! »… Je ne résumerai pas mieux mon ressenti ! Et c’est un cliché parmi tant qu’autre que cette œuvre coche, et qui du coup ressemble plus à mes yeux à un roman/film feel good qu’à un sérieux livre/film de développement personnel !

Bref, c’était intéressant, mignon, mais ce film comme le livre ne méritent pas à mes yeux toutes les éloges qu’on en a fait.

5/10
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