Carmilla m'avait été conseillé par une abonnée et quelques semaines plus tard je l'ai reçu dans la box horreur/épouvante de once upon a book, une très bonne surprise que je m'étais empressée de mettre dans ma PAL d'automne.
➤ Un petit goût de Bram Stocker
Soyons clair, Carmilla a été édité en 1872 alors que Dracula n'est sorti qu'en 1897. Ce n'est donc pas Sheridan Le Fanu qui s'est inspiré de Bram Stocker, mais peut être le contraire est-il vrai. Quoi qu'il en soit j'ai retrouvé un peu le même style d'écriture c'est à dire un récit à la première personne, presque à la façon d'un journal intime. On n'y apprend d'ailleurs pas grand chose sur le personnage principal (je ne peux même pas vous dire son prénom alors que je viens de ferme le livre ^^') mais on suit sa vie et surtout les différentes peripéties qui la tourmentent à l'arrivée de Carmilla.
➤ Une vision du vampire loin des clichés d'aujourd'hui
Ce que j'aime dans ce genre de récit, c'est qu'il y a presque une sorte de respect envers ce genre de créature. Dans la bit-lit d'aujourd'hui, les vampires sont souvent vus et même réduits à des êtres ténébreux, séduisants, des bêtes de sexe ... et c'est tout. Ici, Carmilla est une jeune fille qui va se retrouvée invitée à vivre au château de notre personnage principal suite à un accident de la route. La demeure étant isolée, les deux jeunes filles vont lier des liens d'amitié très fort même si Carmilla refuse de donner des détails sur sa vie, sa demeure, sa famille ou même son enfance. Cette relation sera si intense qu'on pourrait presque la juger comme une relation amoureuse. C'est bien là le seul point commun qu'il pourrait y avoir entre ce récit et ceux de notre époque, et encore, il s'agit là plus d'un amour spirituel que physique.
➤ Une tension palpable
Je ne vais pas vous mentir, cette histoire n'a rien d'exceptionnel. Pourtant elle se lit très facilement et il y a un détail qui m'a marqué sur ses 123 pages, c'est que le mot "vampire" n'apparaît que dans les 10 dernières. C'est à dire que tout au long de la lecture, on sent qu'il y a quelque chose de mystérieux et même de dangereux chez Carmilla. De petits détails viennent ponctuer le récit d'une tension croissante et j'ai beaucoup aimé la façon dont les révélations sont amenées.
En conclusion, c'est une bonne lecture à faire en ce moment. Carmilla m'a confirmé que j'aimais ces récits anciens sur les vampires, mystérieux et respectueux à la fois du folklore autour de cette créature. Si j'ai un conseil malgré tout à vous donner, ne lisez pas la préface. D'abord elle est très longue, écrite de façon assez particulière, et en plus elle est assez négative ...
8/10
Et vous, l'avez vous lu ? Avez-vous d'autres récits de ce genre à me conseiller ?
Je n'avais jamais entendu parler de cette histoire. Pourquoi pas la découvrir un jour si l'occasion se présente :)
RépondreSupprimer