mercredi 29 mars 2017

Chronique cinéma: Les figures de l'ombre


 ______________-L'avis de Priscila-     __________

Bonjour !
Mardi dernier je suis allée voir un film magistral ! Et oui, j'attaque cette chronique directement en vous disant que j'ai adoré ce film, cela change un peu de mes habitudes mais je suis obligée !
Les figures de l'ombre est un film que j'ai découvert grâce aux bandes annonces publicité sponsorisée du Facebook ou Youtube.

J'ai été charmé par la bande annonce qui proposait un film différent de ceux que j'ai l'habitude de voir, vous le savez le suis plutôt cinématographie fantastique et science fiction, je vais voir des films de super-héros, d'Aliens, de magie, des adaptations des romans que j'ai lu qui sont pour la plupart assez éloigné de la réalité ou même de l'histoire.
C'est vers des héros d'un autre genre que je me suis tournée cette fois-ci, ce sont des femmes, des héroïnes, oubliées par l'histoire. C'est l'histoire de femmes, noires, de femmes, mathématiciennes, dans un monde d'hommes blancs. Dans ce film, on est confronté à des femmes fortes, des femmes aimantes, des femmes passionnées, des femmes qu'on sous-estime. D'abord parce qu'elles sont des femmes et puis par leurs couleurs de peau.
On découvre une Amérique où sévit encore la ségrégation. La ségrégation est une chose, importante de l'Histoire, que je n'ai que peu étudié. J'ai bien entendu la connaissance de ces grands visages qui l'ont subi de façon « publique » dont l'histoire est connue, dont on connaît le visage, les discours, les actes. Mais on oublie tous ces êtres humains qui a leur échelle ont changé les choses. Comme ces trois femmes.

On les découvre, toutes trois à un tournant de leur vie, à une époque où l'Amérique essaye de conquérir l'espace, avant la Russie. Ce n'est pas sans difficulté, les performants ordinateurs que nous connaissons n'existent pas, les calculs de trajectoires, de vitesse, d'amerrissage, les structures sont encore soumis aux mathématiques et à l’ingénierie du cerveau humain. Mary, Dorothy et Katherine travaillent à la NASA, dans le service des « Calculatrices de Couleurs ». On distingue les employés par leur couleur, on s'insurge devant l'écran de ce comportement, on rigole quand les « blancs » sont confrontés au ridicule de leur propos ou aux sarcasmes de leurs employés « noirs ».

J'ai adoré l'évolution de ces femmes, leur combat pour s'imposer dans un monde de blanc et dans un monde d'homme. J'ai aimé voir l'évolution des regards de ces hommes sur leur comportement et celui de la société, j'ai aimé les voir abolir les règles qu'il y a avait au dehors, au sein de la NASA. C'est un film fort, qui aborde un sujet fort et difficile dans un Amérique qui n'est pas guérit du racisme, dans un monde qui n'est toujours pas guérit du racisme...
J'aimerais que le ridicule des situations que l'on voit dans le film saute aux yeux de certains, qu'il y voit leur propre stupidité, vraiment.
Car sans ces femmes, l'homme ne serait pas allé à la conquête de l'espace ! Sans elle, cela aurait pris encore dix ans, quinze ans, vingt ans. 
Mais c'est aussi un film léger, on rit, on sourit, on s'émeut. J'ai adoré la communion avec la salle de cinéma, entendre les rires de chacun, presque synchrone. C'était beau. La musique est parfaite, rythmée, vivante comme leur aventure. Le jeu d'acteur est irréprochable.
Un film parfait ! Un coup de coeur!

10 / 10
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