Bonjour à tous !
Je vous poste aujourd’hui avec pas mal de retard ma
chronique de la Masse Critique Babelio de février (que je n’ai reçue qu’en
mars, ceci explique cela ;) ) et pour laquelle j’avais beaucoup d’attentes :
La Joie des larmes !
Les pleurs sont un sujet qui m’a toujours beaucoup fascinée :
je trouve ça incompréhensible que l’évolution ait fait que l’être humain exprime
sa tristesse en rejetant de l’eau par ses yeux… Alors je suis certes au courant
que les larmes contiennent des endorphines permettant de nous calmer, mais le
cerveau sait très bien envoyer des endorphines dans le corps par des moyens
beaucoup plus simples dans d’autres situations, donc pourquoi les larmes ?
En voyant ce livre dans les propositions pour la masse critique, j’espérais
avoir enfin une réponse !
Plus spécifiquement, j’attendais une étude à la fois
biologique et sociologique/psychologique des larmes. Comme je le disais je
voulais connaître leur fonction et leur origine, mais aussi savoir si les
pleurs étaient quelque chose de purement inné (apparemment elles sont liées
également au développement d’une partie du cerveau lié à la gestion de la
frustration), ou également acquis (On apprend aux petites filles à exprimer
leurs émotions et aux garçons à les réprimer, ce qui fait que les unes pleurent
davantage que les autres par la suite)… Bref, vraiment, j’étais très
enthousiaste à l’idée de lire ce livre, et je dois dire qu’il a pas mal déçu
mes attentes !
Cette chronique sera donc brève, car finalement j’ai lu ce
livre très vite et sans réel intérêt, puisqu’il ne correspondait pas du tout à
ce pourquoi je l’avais choisi au départ. L’auteur ici sublime énormément les
pleurs, il les lie beaucoup à l’art, leur donne un aspect poétique qui ne me
parle pas du tout. Ce livre traite davantage de la symbolique des larmes, de la
façon dont nous nous mettons en scène en pleurant, et du rôle cathartique et
psychologique des pleurs. Et ceci n’est pas du tout inintéressant en soi, bien
sûr ! Seulement ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais.
Et si on prend le contenu de ce livre pour lui-même, je le
trouve même plutôt bien réalisé : les chapitres sont thématiques ce qui
nous permet d’accéder facilement à l’aspect qui nous intéresse, et chaque chapitre
est très développé et riche d’exemples concrets et pratiques qui illustrent
bien les propos de l’auteur. Mais je n’étais même pas vraiment d’accord avec
les propos de l’auteur (même mis à part mes attentes déçues) : je n’ai
vraiment pas adhéré à tout l’aspect symbolique/poétique des larmes. Pour vous
donner un exemple concret, certaines phrases comme « Dans secrétions, il y a secret » m’ont fait bondir, je trouve ça vraiment incroyable
qu’on puisse sur-interpréter comme cela, au point de dénaturer l’étymologie
même des mots…
Bref, un livre que je relirai peut-être sous un autre jour
par la suite, mais qui ne m’a pas du tout parlé pour le moment…
4/10
Votre note ? Votre avis ?
Et bien... Je ne connaissais pas du tout ce livre mais ton avis ne me donne pas envie de me plonger dedans.
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