mardi 9 avril 2019

La Joie des larmes - Francis Métivier


Bonjour à tous !
Je vous poste aujourd’hui avec pas mal de retard ma chronique de la Masse Critique Babelio de février (que je n’ai reçue qu’en mars, ceci explique cela ;) ) et pour laquelle j’avais beaucoup d’attentes : La Joie des larmes !

Les pleurs sont un sujet qui m’a toujours beaucoup fascinée : je trouve ça incompréhensible que l’évolution ait fait que l’être humain exprime sa tristesse en rejetant de l’eau par ses yeux… Alors je suis certes au courant que les larmes contiennent des endorphines permettant de nous calmer, mais le cerveau sait très bien envoyer des endorphines dans le corps par des moyens beaucoup plus simples dans d’autres situations, donc pourquoi les larmes ? En voyant ce livre dans les propositions pour la masse critique, j’espérais avoir enfin une réponse !
Plus spécifiquement, j’attendais une étude à la fois biologique et sociologique/psychologique des larmes. Comme je le disais je voulais connaître leur fonction et leur origine, mais aussi savoir si les pleurs étaient quelque chose de purement inné (apparemment elles sont liées également au développement d’une partie du cerveau lié à la gestion de la frustration), ou également acquis (On apprend aux petites filles à exprimer leurs émotions et aux garçons à les réprimer, ce qui fait que les unes pleurent davantage que les autres par la suite)… Bref, vraiment, j’étais très enthousiaste à l’idée de lire ce livre, et je dois dire qu’il a pas mal déçu mes attentes !

Cette chronique sera donc brève, car finalement j’ai lu ce livre très vite et sans réel intérêt, puisqu’il ne correspondait pas du tout à ce pourquoi je l’avais choisi au départ. L’auteur ici sublime énormément les pleurs, il les lie beaucoup à l’art, leur donne un aspect poétique qui ne me parle pas du tout. Ce livre traite davantage de la symbolique des larmes, de la façon dont nous nous mettons en scène en pleurant, et du rôle cathartique et psychologique des pleurs. Et ceci n’est pas du tout inintéressant en soi, bien sûr ! Seulement ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais.
Et si on prend le contenu de ce livre pour lui-même, je le trouve même plutôt bien réalisé : les chapitres sont thématiques ce qui nous permet d’accéder facilement à l’aspect qui nous intéresse, et chaque chapitre est très développé et riche d’exemples concrets et pratiques qui illustrent bien les propos de l’auteur. Mais je n’étais même pas vraiment d’accord avec les propos de l’auteur (même mis à part mes attentes déçues) : je n’ai vraiment pas adhéré à tout l’aspect symbolique/poétique des larmes. Pour vous donner un exemple concret, certaines phrases comme « Dans secrétions, il y a secret » m’ont fait bondir, je trouve ça vraiment incroyable qu’on puisse sur-interpréter comme cela, au point de dénaturer l’étymologie même des mots…

Bref, un livre que je relirai peut-être sous un autre jour par la suite, mais qui ne m’a pas du tout parlé pour le moment…


4/10
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1 commentaire:

  1. Et bien... Je ne connaissais pas du tout ce livre mais ton avis ne me donne pas envie de me plonger dedans.

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