Chronique film: Cruella

 

Ces dernières semaines, il a été difficile pour moi d'avancer dans mes lectures, j'ai pris plus de temps à jouer à Genshin Impact et à regarder plusieurs animes qu'à lire vraiment. J'en ai tout de même profiter pour regarder un film qui m'avait fait de l'oeil à sa sortie mais que je n'étais pas aller voir: Cruella. 

➤ Disney revisite ses vilains

Cela fait maintenant quelques années que Disney revisite ses contes et notamment les histoires d'un autre point de vue. Avec Maléfique le studio avait réussi le pari de raconter l'histoire de La Belle au bois dormant d'une autre façon en faisant de Maléfique le protagoniste de l'histoire. Cette fois, on s'attaque l'origin story de la méchante Cruella De Vil des 101 Dalmatiens. J'attendais beaucoup cette adaptation d'autant que la bande annonce promet un film assez rock'n roll !

➤ Contrebalancer le manichéen... ou pas

J'ai du mal à me faire une idée sur l'histoire qui a été développée pour Cruella. Le studio suit le schéma "classique" du traumatisme qui aura poussé le personnage à devenir le méchant de l'histoire, en apparence. Estella, véritable identité de Cruella, va vivre un drame dans son enfance, une enfance déjà mouvementée de part sa particularité physique: ses cheveux blancs et noirs. 

Elle va ensuite tombée sur de jeunes délinquants qui vont devenir sa nouvelle famille. Toujours passionnée par la mode, Estella vit de petits larcins jusqu'au jour où elle a la possibilité de réaliser ses rêves, travailler chez la baronne von Hellmann. 

Le personnage a donc une moralité limite mais on sent ce besoin d'arrêter les petits larcins pour vivre de cette passion. Jusqu'au jour où tout bascule. La suite du film va nous permettre d'en apprendre plus sur le personnage, le traumatisme et va interroger sur la nature profonde et les comportements générationnels. Un choix intéressant qui va permettre de mettre en lumière la folie du personnage. 

➤ Un méchant rock'n roll

J'ai beaucoup aimé pour ma part le côté assez rock'n roll et grunge du personnage, développé dans ce film. On a une bande son assez intéressante pour accompagner les éclats de Cruella en tant que designer rebelle prête à tout pour écraser son ennemie. Pourtant, je m'interroge quand même quant à l'évolution du personnage. Bien que Cruella reste un personnage assez psychotique et fou dans les films plus anciens, on est assez loin du côté Rock'n roll de génie qui est développé ici. Disney va-t-il nous offrir un remake des 101 Dalmatiens et proposer un nouveau visage au personnage qu'incarnait la magistrale Glenn Close ? 

➤ Visuellement artistique

J'ai néanmoins apprécier regarder le film entre les costumes magnifiques, les décors et la mise en scène, on apprécie le film dans sa globalité. J'ai beaucoup aimé les choix de couleurs, le soin apporté aux costumes et robes des deux créatrices. Le jeu d'acteur est assez intéressant et les deux antagonistes s'affrontent dans une folie assez intriguante. 

Globalement, un bon moment en compagnie de Cruella même si le film a quelques faiblesses qui mettent à mal l'ancienne version du personnage et donne à réfléchir quand à l'avenir de cet univers. A noter qu'un comics sera bientôt publié sur le personnage. 

8 / 10 

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