______________-L'avis de Priscila-_______________
Bonjour !
Deuxième
chronique de cette semaine bien qu'en réalité, il s'agisse de la
dernière lecture effectué la semaine dernière x) Comme vous
pourrez le constater, il m'a fallu un certain temps pour venir à
bout de cette lecture. Toutefois, je ne suis pas mécontente d'avoir
insisté et avoir fait violence à mon ennui.
Et
oui, j'ai dit ennui, alors qu'il s'agit d'un Jane Austen et que,
comme vous le savez, Orgueil et préjugés a été, pour un coup de
cœur ! Je me suis effectivement ennuyé jusque 150-200 pages
^^ » ce fut, réellement fastidieux d'avancer jusque là et
j'ai du me forcer à lire un certain quota de pages par jour pour me
motiver avant de commencer à apprécier ma lecture !
Pourquoi
fusse si difficile ? D'abord parce que le format poche que je
possède à une écriture très petite, parce que la pose du cadre
spatio-temporel est longue, parce que les personnages au début sont
soit inintéressants soit totalement transparents ! Et là,
point que je n'avais pas remarqué à ma lecture d'O&P, Jane
Austen écrit véritablement des phrases à rallonge ! u_u
Ce
n'est pas un défaut, puisque de fait, elle appuie soit les propos
des personnages, soit magnifie la description qu'elle fait des lieux.
Je dois vous avouer, par contre, que lorsque vous vous ennuyez dans
le récit, ce style très fourni est un vrai frein à votre
progression... Vous vous ennuyez, les phrases sont longues, c'est
écrit petit, vous sautez des lignes sans vous en rendre compte ,
vous comprenez que vous n'avez pas suivi ce qui se passe, vous
recommencez le paragraphe ><
Néanmoins,
Jane Austen a le mérite d'avoir un style qui ne manque de rien, mis
à part comme je le dis, ces phrases trop longues...
Un
point sur l'histoire, qui expliquera pourquoi j'ai eut plus de mal
avec Mansfield Park qu'avec O&P : O&P est un récit qui
se déroule sur 1-2 ans et bien que, comme Mansfield Park, on aborde
la vie d'une famille avec ses problèmes domestiques, ses rencontres,
ses mariages etc, Mansfield Park se déroule lui sur 8-10 ans. C'est
très long ! Et le développement des personnages qui le
constitue n'est pas forcément très remarquable. On suit
particulièrement Fanny dans sa relation avec le domaine et ses
proches. C'est une jeune fille d'abord renfermée et triste, qui
s'habituera a son environ tout en restant à l'écart de cette
société bourgeoise. Nous voilà passé les 200-250 pages, Fanny
commence a prendre un peu plus d'importance, ces idées morales se
montrent à nous devant les comportements parfois déplacés des
autres personnages. Et c'est grâce aux différents événements et
personnes qui surgissent à Mansfield que le personnage se construit,
que le récit se tourne plus encore sur ces ressentis et ses gestes.
Jusqu'à ce qu'elle devienne le centre de l'attention.. Je n'en
dévoile pas plus car bien que l'évolution de son personnage est été
long, il n'en fut pas moins subtile et intéressant !
Parlons
un peu des autres personnages : Sir Thomas et Lady Bertram sont
les images même qu'on se fait d'une famille titrée qui vit très
bien ! Lady Bertram indolente et Sir Thomas plus distant. Ces
fils Tom et Edmond ont des caractères biens différents, le rend de
cadet d'Edmond a participé à construire son humilité. Madame
Norris est le personnage que j'ai le plus détesté, elle m'a rappelé
Miss Bennet (mère) manipulatrice et plus encore, méchante. Je ne
parlerais pas des autres personnages car il faut que vous les
découvriez par vous même.
Encore
une fois, Jane Austen dépeint une société anglaise avec ses maux
et ses plaisirs. L'importance de la bienséance, des bonnes mœurs,
elle souligne aussi les deux sortes de mariages qui transparaissent
encore dans notre société : par intérêt et par amour. Nous
retrouvons aussi un autre personnage féminin plus enclin à
comprendre les humeurs et comportements des autres, à percer leur
caractère avec un bon jugement. Jane Austen devait aimer les
personnages qui ne se laisse pas berner par les apparences et les
flatteries !
7,
5 / 10
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