lundi 16 mai 2016

La couronne - La sélection T5 - Kiera Cass



 ______________-L'avis de Priscila-_    ___________ 
Bonjour:)
On se retrouve pour ma dernière lecture (finie xD Outlander est encore en cours, il est plutôt long et je n'ai pas beaucoup de temps pour avancer dessus!). Je vous avais parlé de ce livre mercredi dernier sur Facebook (et Instagram pour ceux qui nous y suivent) puisque j'avais pu acheter ce livre 1 jour avant sa sortie officiel ! J'étais vraiment contente de pouvoir le tenir dans les mains bien que ma joie fut légèrement ternit par l'épaisseur de livre.
Vous allez me dire qu'il n'est pas plus ou moins gros que les autres tomes de la sagas... Certes, cependant ça m'a fait un sacré choc de passer de Outlander : Police 9-10, papier fin, livre gros (947 pages, certes semi-broché à la limite du poche) 16 euros à La Couronne : police 13, papier épais, livre moyen (333 pages en broché) de 16 euros 90. Ca me laisse dubitative sur la façon de convenir des prix ou des mises en pages, m'enfin, on est pas vraiment là pour parler de ça et je suis sure qu'il y a tout un tas de raisons marketing ou non qui font que c'est comme ça...

Soit dit en passant, je vous avais déjà parlé de la couverture, je la trouve moins jolie qu'une cover fanart que j'avais pu trouver quand on nous a parlé de la couverture choisie à la sortie de The Crown.


Parlons du roman en lui même, on retrouve Eadlyn, juste après les événements dans lesquels on l'a laissé à la fin de L’Héritière, événements dont je n'avais aucun souvenir, surtout concernant America... Eadlyn ne sait toujours pas quoi faire concernant ses prétendants et la maladie de sa mère vient aggraver les choses puisque qu'elle se voit attribuer la régence du royaume par son père. On l'a voit donc évoluer avec cette double responsabilité et ce n'est pas toujours facile pour elle. Bien qu'étant incroyablement agaçante dans le précédent tome, j'avais réussi à la supporter; dans ce tome-ci elle n'a pas réussi à me conquérir et je ne me suis pas attachée à elle. 
Les autres personnages sont sympas, intéressants mais restent le plus généralement au second plan, Eadlyn fait des progrès, elle devient un peu moins égocentrique mais ce n'est pas entièrement suffisant.
L'histoire avance, j'ai envie de dire que globalement il n'y a aucun rebondissement flagrant dans la compétition, pas d'inconnue dans ce nouveau tome. Néanmoins j'ai bien aimé la révélation sur Hale, c'était plutôt sympathique. On a aussi l'arrivé dans nouveau personnage : Marid qui vient jouer un rôle plus ou moins décisif dans les décisions que va prendre Eadlyn.

Je vais parler tout de suite du choix final d'Eadlyn, sans révéler de qui il s'agit : j'ai envie de dire que finalement c'était prévisible même si au fond ce n'est pas vraiment ce que j'espérais mais je pense que c'est un fait exprès de l'auteur de nous avoir ne serait-ce qu'un peu éloignés de cette piste tout en voulant nous y guider. 
Les relations des personnages et leur romance ne m'ont guère touché, j'ai seulement été émue par le geste de Henry à la fin. 

Passons au reste de l'histoire, le côté qui concerne la régence et les soucis qu'ont posé la dissolution des castes. J'ai été très déçue de voir que dans cette partie le problème des anciennes castes n'est qu'un cadre pour orienter un peu le récit hors de la Sélection. Je m'attendais à ce que l'auteur utilise un peu plus le côté dystopique de son univers mais ça n'est pas le cas, les quelques éléments qui en font part n'apportent pas assez de poids à ce côté de l'histoire. La Sélection était très importante dans la première trilogie mais America avait à cœur de faire bouger les choses, ici Eadlyn ne se penche pas assez sur le sujet, l'auteur n'a pas suffisamment développé ce point à mon goût, il aurait pu être exploité d'une façon différente et probablement plus intéressante !

Le style est toujours aussi agréable, simple à lire, plaisant. L'auteur a su rester fidèle à son univers bien que je considère maintenant ces deux derniers tomes comme une extension peu utile de la première trilogie. Comme quoi, il faut parfois quitter définitivement son univers si l'on ne veut pas tomber dans le « à peu près satisfaisant ». 

7 / 10
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