mercredi 15 février 2017

Chronique film: Mémoire d'une Geisha


 ______________-L'avis de Priscila-     __________
Bonjour :)
Aujourd'hui je vous retrouve pour la chronique d'un film qui n'est plus tout récent mais que j'ai eu l'occasion de découvrir grâce à un ami, et j'en suis très contente ! Je connaissais ce film de nom car forcément si on parle de ce film on ne peut s'empêcher de penser au livre, dont tout lecteur aura au moins vu le titre une fois dans sa vie !
D'autant que j'avais voulu le découvrir à une époque, parce que les films sur le japon « ancien » sont ceux que je préfère (quand on parle de la culture japonaise).

Écrire la chronique de ce film s'avère assez subtile, parler des Geisha n'est pas une mince affaire surtout quand il s'agit de déjouer les préjugés occidentaux qu'on aurait tendance à avoir, ou qui son imprimés dans notre culture. Il faut d'abord que je fasse un petit point sur les Geisha avant de vous parler du film. Les Geisha sont d'après la définition trouvé sur un site d'encyclopédie très connu (pour ne pas citer le nom et ne pas gâcher cette chronique en vous fournissant une définition malavisée) : « une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d'accompagnement et de divertissement, pour une clientèle très aisée. Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l'habillement en kimono, la musique classique, la danse, les rapports sociaux et la conversation, des jeux... Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art » ».
Seulement, en regardant ce film, qui est très bon, excellent je dirais même, un coup de cœur presque, avec nos préjugés occidentaux on pourrait croire que la limite est floue entre cette profession honorable et le principe de femme objet. Et bien plus floue encore concernant le mizuage qui ne serait clairement pas bien interprété de nos jours.
C'est pourquoi j'ai envie de ne pas conseiller ce film à tous les publics, parce qu'il pourrait être mal compris, mal perçu et je pense que moi-même j'aurais eu du mal à apprécier ce film pour cet aspect si je l'avais vu bien avant !

Sur ce, je vais passer au reste du film. Le scénario est plutôt basique mais cela n'enlève rien au charme du film, on va suivre Chiyo, une petite fille vendue à une maison de Geisha (okiya) qui va évoluer dans ce nouvel environnement, séparée de sa sœur et de tous ses repères. On suivra son évolution, puis sa formation qui fera d'elle, au bout du compte, une Geisha. Mêlé de réalité historique et de fiction romantique, l'histoire est touchante, prenante, on s'attache au personnage, on a envie qu'elle réussisse !
Visuellement, les décors ont l'air authentique, certaines scènes sont véritablement belles, le cadrage capte l'essentiel et on ne peut rien demander de plus. La musique est parfaite et colle à l'ambiance, on est embarqué dans ce Japon des années 1930.

Les acteurs sont formidables et je ne dis pas ça parce que j'ai été ravie de retrouver Ken Watanabe (Katsumoto dans Le Dernier Samouraï :D, mais aussi Inception), Michelle Yeoh (que j'avais découvert dans La Momie 3 et des extraits de Tigre et Dragons), néanmoins je suis un peu déçue d'apprendre que les rôles des Geishas ont été majoritairement tenue par des actrices chinoises. C'est quand même dommage... (ça me refait penser à choisir un acteur comme Matt Damon dans La grande Muraille, si ce n'est pas une idée du scénariste, un acteur occidental est pour moi déplacé, par rapport à la polémique qu'il y a eu en Chine et au Japon lors de la sortie de ce film (Mémoire d'une Geisha)).

Je vais m'arrêter là en vous conseillant fortement ce film, ou le livre si vous préférez !

10 / 10
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