______________-L'avis de Priscila- __________
Bonjour à tous !
Aujourd'hui je vous retrouve pour une seconde chronique particulière, à l'image de celle qui concernait Le Pacte des Marchombres. Je pense que vous l'avez compris la dernière fois, les livres de Pierre Bottero ont une grande place dans ma vie de lectrice et surtout dans mon cœur. Les Âmes croisées est un des derniers romans de Pierre Bottero, sorti tout comme les tomes de A comme Association après sa disparition. Ce qui en fait un roman fort pour tout ceux qui ont grandi avec les livres de ce formidable auteur.
J'ai repris Les Âmes croisées il y a quelques jours car j'ai beaucoup de mal en ce moment à lire des choses, disons... convaincantes. C'est probablement du à ma fatigue mentale, l'accumulation de travail pour mes partiels, les stages, le peu de temps que j'ai et bien entendu la contrariété qui va avec. De fait, je n'arrive pas à trouver de satisfaction dans mes lectures depuis Geisha.
Et quand c'est comme ça, que l'envie de lire un livre vous tiraille quand même, vous retournez vers vos bonnes vieilles habitudes, vous ressortez vos livres doudou.
Et comme j'avais déjà relu Le Pacte des Marchombres, j'ai choisi la continuité (par très logique enfin... ca dépend) en lisant ce dernier roman.
Je vous en parle aujourd'hui parce qu'il diffère de ces autres romans doudou que vous pourrez découvrir sur les blogs où vous furetez, du moins pour moi. C'est un livre que j'adore, du fond de mon âme, relire. Redécouvrir les petits détails, savourer les mots, ressentir l'histoire, vibrer avec ce personnage que je connais si bien.
Mais ce livre est aussi un immense déchirement à chaque lecture, un déchirement de l'âme, un déchirement du cœur. Non pas parce que l'histoire est triste, non pas parce qu'elle vous broie le cœur au rouleau compresseur comme certain ont vécu leur lecture de Nos étoiles contraires ou Avant toi. Rien à voir.
Ce livre est un déchirement car il n'a pas de fin. Le livre se termine à la page 423, avec des mots, des signes de ponctuation, mais pas l'aventure qu'il contient. Tout le monde dira que les histoires des romans ne se termine pas à leur dernière page, les personnages continuent à vivre dans notre imagination. On se demande comment ils vivront le bonheur d'avoir échapper à tout ce qu'il leurs est tombé dessus, on les imagine heureux...
Ici, la fin est ouverte, très ouverte. Nawel se lance dans une nouvelle aventure et on ne peut à peine imaginer un dixième de ce que Pierre Bottero avait prévu en commençant cette nouvelle trilogie, avant de nous quitter prématurément. Pas de suite, pas de mystères révélés et la magie de l'inconnu à découvrir qui s'évapore, comme on s'endort.
Je vais arrêter avec les violons. Je ne vais pas non plus vous parler de l'histoire, juste vous dire qu'elle était un second renouveau pour moi, un épanouissement que je pourrais qualifier de personnel. Je ne suis pas objective, comme l'autre fois. Mais j'avais envie de vous parler tout de même de ce livre qui me fait un bien fou et me terrasse pourtant quand je lis le dernier chapitre.
Cette fois je vais m'abstenir de noter ce roman.
Au delà des mots,
Une histoire qui s'éloigne,
Pour Vivre.
Ta chronique est très belle et très touchante. J'ai eu des frissons :)
RépondreSupprimerMerci :)
SupprimerCoucou ! Ça fait un moment que je n'ai pas laissé un commentaire sur votre blog alors que j'aime beaucoup le lire... Navrée ! Je n'ai jamais rien lu de Pierre Bottero, j'avais commencé à lire Ellana et je n'avais pas accroché aux premières pages, j'avais abandonné sans trop savoir pourquoi ! Ton avis me donne encore plus envie de me jeter, je crois que je vais enfin sauter le pas cet été ! Il serait temps, toute son œuvre m'a l'air merveilleux !
RépondreSupprimerMerci pour ce bel article,
Des bisous
Pas de souci ;)
SupprimerN'hésite pas à venir nous en reparler :D