Bonjour à tous !
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique d'une seconde série de Saki Aikawa. Souvenez-vous, la semaine dernière je vous avais parlé de la série He is a Beast, une série que j'avais vraiment aimé pour le coup. Il y a quelques temps, je suis tombée sur une autre série de l'auteur à la bibliothèque municipale. J'étais plutôt contente de découvrir une autre série, dont je n'avais pas entendu parler et j'avais hâte de la commencer puisqu'elle posait les bases d'un shôjo romantique dans un lycée et dans le monde des Yakuzas.
Sur le coup, il n'y avait que deux tomes à la bibliothèque et je me suis dit "Tente, ça ne coûtera rien". Hélas, ça m'a coûté 1h30 pour les lire et une heure supplémentaire pour les relire et tenter de vous faire une chronique constructive pour vous aujourd'hui. Car rappelez vous ce que j'avais dit: j'ai décidé de ne chroniquer que les série finies, que j'aurais lues entièrement... ça y est, ça chemine dans votre tête et si vous n'avez pas vu la fiche au dessus, jetez-y un oeil !
Et oui, il n'y a que deux tomes, rien de plus... vous imaginez la déception à cette découverte à la fin des deux tomes en allant les ajouter à ma liste de livres lus sur Livraddict ?
Le principe semblait intéressant, une romance qui s'attaquait aux préjugés de classe, notamment en confrontant une jeune fille modèle à l'héritier de gang de Yakuza local, la mafia japonaise pour les non initiés. L'idée était sympa ! Je regarde Peaky Blinders, alors les histoires de gang et de mafia ça me botte plutôt bien ces derniers temps donc je m'attendais à un peu plus d'action. Et bien qu'il y en ait un peu, j'ai été relativement déçue. On est peu informés sur les affaires du gang, et finalement l'histoire se déroule trop vite et sur un laps de temps si court qu'on ne peut ni s'attacher aux personnages ni développer une "morale" ou une leçon intéressante à part: L'habit ne fait pas le moine...
D'ailleurs en parlant de temps ! On a une vingtaine de page qui nous montre le contexte au début, et le début donc de l'histoire, puis après on passe à six mois plus tard sans aucune indication... Cela ajoute à l'impression que les choses vont trop vite. Ajoutez à cela l'envie de l'auteur de rajouter un ou deux triangle amoureux en deux tomes et c'est fini...
Sinon, pour un revenir au dessin, j'ai retrouvé le style de l'auteur: un style et un trait harmonieux et doux, avec un travail sur la violence et la distinction des Yakuzas intéressant !
Une histoire pour passer le temps, sans véritable dimension intéressante à la longue. Du divertissement, rien de plus...
6, 25 / 10
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