mercredi 17 octobre 2018

La Puissance du Féminin - Camille Sfez


Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour l’une de mes lectures du Pumpkin Autumn Challenge (catégorie « Ballai pattes ! » : La Puissance du Féminin. J’ai découvert ce livre parce que je m’intéressais de plus en plus à tout ce qui touchait à la sorcellerie (et tout ce qui s’y rapporte), et Margaud liseuse l’a conseillé sur Instagram lors d’une FAQ à ce sujet. J’étais un peu sceptique en voyant le titre (« sacrée », « forces profondes »,…), mais j’ai décidé de tout de même me lancer, ne serait-ce que pour avoir un point de vue différent de ce que l’on voit d’habitude !

Il s’agit d’un livre sur le féminin de manière générale : ce que c’est que d’être une femme, de manière purement théorique (comment penser son rapport aux hommes et aux autres femmes, comment penser le féminisme, comment sentir son féminin…) comme de manière pratique (se vivre femme tout au long de sa vie, à travers les cycles menstruels, la grossesse, la fausse couche, le viol, la ménopause…). J’ai beaucoup aimé la bienveillance des idées présentées : j’ai été soulagée de voir que le point de vue n’était pas du tout dogmatique, et assez ouvert pour que chacun se sente accepté dans cette vision ! Il n’y a pas du tout de « être une femme c’est cela, essayez d’atteindre ce but », et c’est vraiment bien !
Et cette absence de dogmatisme nous laisse très libre tout au long de la lecture : il y a des choses qui nous parlent et d’autres moins, des choses que l’on veut garder et d’autres que l’on peut laisser sans culpabilité aucune.

Pour ce qui me concerne, j’ai été forcément moins intéressée par tous les témoignages qui ne me concernaient pas (être mère, la ménopause, etc). Je serai peut-être ré-amenée à lire ce livre à d’autres moments de ma vie.
Mais là où il y a une réelle divergence de point de vue entre moi et l’auteure, c’est sur ce qui concerne tout le côté « sacré » du féminin, la puissance du sang menstruel etc… Ce n’est pas tellement ma vision des choses, je suis beaucoup plus terre-à-terre sur ces éléments. Et je reste aussi assez sceptiques concernant certaines informations qui sont données sans sources, et qui me paraissent douteuses puisque jusqu’ici je n’ai trouvé aucun article scientifique à ce sujet (comme par exemple : le fait qu’avant les femmes ovulaient toutes à la pleine lune, car la partie du cerveau qui s’occupe de ces hormones s’active lorsqu’elle est éclairée la nuit, mais aujourd’hui ce cycle naturel est brouillé à cause des lumières des villes… Mouais…).

Mais d’autres choses m’ont plues au contraire, notamment la notion de féminité/masculinité expliquée sous forme de polarisation : je n’étais pas d’accord avec cela au départ, mais ça commence de plus en plus à me parler ! Je me suis particulièrement intéressée également à tout ce qui se qui se rapporte à l’écoute de son cycle menstruel : la lecture de ce livre a entamé ma réflexions sur l’arrêt de la pilule pour passer au stérilet en cuivre, sur l’envie d’adopter le flux instinctif libre, etc.
Et d’autre part, si l’idée d’entrer dans un cercle de femme ne me tente pas du tout, j’ai quand même tiré des réflexions qui m’ont plues dans cette partie du livre (comme par exemple, le fait que critiquer une femme entretient notre critique intérieure, parce que si on ne l’accepte pas pour l’autre, on ne l’accepte pas pour nous non plus).
Bref je ne vais pas m’étendre sur tous les passages individuels qui m’ont touchée, mais notons tout de même que ce livre fut l’occasion pour moi d’entamer mon premier Livre des Miroirs !

Pour résumer tout cela : je ne suis pas tout à fait d’accord avec le rapport au féminin de Camille Sfez, mais je pense qu’on peut tous en tirer de bonnes choses, qui nous parlent particulièrement. A lire si vous vous interrogez sur le genre, si vous voulez être davantage à l’écoute de votre corps, si vous ressentez un problème de légitimité dans votre genre, etc.


7/10
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