Bonjour à tous !
Aujourd’hui
je vous parle d’un livre que je devais lire depuis trèèèèès longtemps ! Il
m’a en réalité été vivement conseillé il y a presque 4 ans, quand je n’étais
pas encore convertie à la cause végane ; et le but était alors de me
convaincre par la lecture de ce livre. Malheureusement je ne le trouvais jamais
à l’emprunt (et le prix, 18€, me dissuadait de l’acheter). J’ai néanmoins
réussi à me renseigner sans ce livre, mais quand j’ai eu l’occasion de le lire
il y a quelques semaines, je me suis jetée dessus pour découvrir de quoi il s’agissait !
Je voulais voir ce qu’il valait, si je pouvais le conseiller, etc.
Au départ,
le titre et même le résumé me laissaient perplexes : je m’attendais à des
arguments de type « émotion/empathie », auxquels je suis très peu réceptive.
J’avais peur des sempiternels « Vous êtes totalement aliénés » / « Si
vous mangez les animaux c’est que vous ne les aimez pas ! » etc (ce
qui n’a RIEN à voir d’ailleurs, au passage : je suis végane et pourtant je
n’aime pas spécialement les animaux. Juste, de manière générale, c’est pas
parce que je n’aime pas quelque chose que je tue cette chose, voilà). Vraiment :
c’est ce type de discours qui m’ont empêchée d’adhérer à la cause pendant tant
de temps, et j’y ai développé une allergie monstrueuse ! Certains discours
végans m’insupportent au plus haut point à cause de cela.
MAIS justement, et c’est là que je voulais en venir : ce
livre est bien meilleur que ce qu’il laisse paraître ! Sincèrement je
pense l’acheter et je regrette de ne pas l’avoir lu plus tôt, c’est précisément ce genre de livres qui peut
convaincre les gens ! Mais pourquoi, me demanderez-vous ? Qu’est-ce
que ce livre a de si spécial ?
Eh bien
tout d’abord, un peu à l’image de Faut-il
manger les animaux ?, il est très bienveillant et compréhensif. Au
lieu de jouer le ton de la culpabilité et de la détresse, Martin Gibert utilise
une approche très objective et neutre : il fonde ses propos sur des faits.
Mais ici on ne parle pas vraiment de souffrance animale et d’exploitation :
même si l’auteur en parle, c’est un aspect minoritaire de son livre. Ce qui l’intéresse,
c’est l’humain et ses réactions. Pourquoi, scientifiquement (d’un point de vue
sociologique, psychologique, anthropologique, etc), l’Homme peut à la fois
manger de la viande tout en admettant en toute bonne foi que tuer un animal
sans que ce soit une nécessité vitale, est une chose qu’il déplore. Et dans un
deuxième temps seulement, l’auteur s’intéresse à tous les avantages du
véganisme, qu’il se contente d’exposer.
C’est cette
approche rationnelle qui me parle, personnellement, beaucoup plus que des
images choc. Je comprends ce qu’on me dit, c’est moi qui tire mes propres
conclusions, et si j’agis ce n’est pas par peur d’une représaille morale, mais
parce que je mets moi-même mes actions en accord avec ce que je pense (d’où l’importance
de réfléchir, de se questionner, de se renseigner, de comprendre avant toutes
choses).
De plus l’argumentaire est complet, il prend en compte tous
les aspects de la vie (psychologiques, sociologiques) et tous les aspects du
problème (économiques, écologiques, éthiques, etc).
C’est, je
trouve, un livre très utile qui aurait très bien pu me convaincre à l’époque !
Il saura vous parler si votre mode de fonctionnement repose davantage sur la
compréhension que sur l’empathie. Je le conseille vivement !
10/10
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