Bonjour à tous!
Je reviens vers vous avec beaucoup
de retard pour vous parler de Once upon a
time in Hollywood ! Je pense que personne n’a pas pu passer à côté du
nouveau film de Tarantino, il était très attendu, je suis pour ma part allée le
voir à sa sortie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il divise !!
Je suis vraiment allée voir Once upon a time in Hollywood en
spectatrice naïve : je n’avais même pas regardé la bande-annonce, je ne
connaissais rien des enjeux du film, en fait j’ai découvert plein de trucs à la
sortie du cinéma quand j’ai entendu mes amis en parler… Cette sortie de cinéma
a été ponctuée de mes « Ahhhh d’accooooord je savais paaaaas ! »
toutes les 10 secondes xD
Et pourtant, contrairement à
beaucoup, j’ai adoré ce film ! J’en ai eu en fait une approche très émotionnelle:
on comprend la détresse de Rick qui court sur place dans sa carrière, mais on a
aussi envie de le baffer parce que c'est le pire des fuckboys ; on a envie
de faire un gros câlin à Cliff qui a un stoïcisme (au sens philosophique du
terme) à toutes épreuves ; on est émus par cet original et subtil triangle
amoureux ; on a beaucoup de sympathie pour Sharon... Bref, c'est un film
qui m'a beaucoup touchée, qui m’a parlée, qui m’a fait du bien !
Et d’un point de vue plus
technique, je dirais que, même sans se préoccuper des enjeux du film, on a déjà
une galerie de personnages bien campée, avec des acteurs qui jouent
formidablement bien: on comprend tout de suite l'histoire et la psychologie de
chacun des personnages, on peut facilement s'identifier à eux, et ce grâce à la
force avec laquelle ils sont portés ! C’est bête à dire, mais Once upon a time in Hollywood porte bien
son nom: j'ai vraiment eu l'impression d'être prise par la main pour qu'on me
raconte un "Il était une fois à Hollywood"! Et au delà de ça, j'ai
trouvé le film très beau à voir: les couleurs, les décors, les jeux avec la
caméra... Juste, c'était propre et intéressant!
Cependant, je fais partie de la
grande masse des spectateurs qui ne pourra jamais rien voir de plus dans Once upon a time in Hollywood, et c’est
très dommage parce qu’il semble être beaucoup plus que ce que j’en ai vu !
Tarantino a pris un grand soin à faire un film qui parle de son rapport
subjectif au cinéma des 70's, Once upon a
time in Hollywood est donc bourré de références, mais je suis totalement
étrangère à son monde, et je n'étais donc pas en mesure de réceptionner sa
vision. Je vais citer un de mes amis
étudiant en cinéma, qui m’a envoyé ce message quand on a reparlé du film :
« Le but de
Tarantino était de nous expliquer en quoi l’année 1969 a conditionné le cinéma
des 70’s.
Soit. Le problème c’est que ça parlait à 10 personnes dans la salle. C’est truffé de clins d’œil qui, si tu ne les as pas, créent une barrière émotive et émotionnelle. Du coup oui ça me fait marrer que le chef cascadeur qui embauche Cliff soit interprété par Kurt Russell avec la veste qu’il porte dans Boulevard de la mort, et ça me fait encore plus rire que l’actrice qui fait sa femme soit Zoe Bell. Sauf que Quentin... On est combien à savoir que Zoe Bell est la doublure d’Uma Thurman dans Kill Bill ? Donc oui... Un film qui ne trouve son sens qu’à condition d’avoir les mêmes référence que son auteur... Et c’est problématique. »
Soit. Le problème c’est que ça parlait à 10 personnes dans la salle. C’est truffé de clins d’œil qui, si tu ne les as pas, créent une barrière émotive et émotionnelle. Du coup oui ça me fait marrer que le chef cascadeur qui embauche Cliff soit interprété par Kurt Russell avec la veste qu’il porte dans Boulevard de la mort, et ça me fait encore plus rire que l’actrice qui fait sa femme soit Zoe Bell. Sauf que Quentin... On est combien à savoir que Zoe Bell est la doublure d’Uma Thurman dans Kill Bill ? Donc oui... Un film qui ne trouve son sens qu’à condition d’avoir les mêmes référence que son auteur... Et c’est problématique. »
Bref, pour ma part, j’ai eu la
chance de pouvoir trouver une porte d’entrée vers ce film à travers des sujets
parlants pour moi, et à travers l’émotion que m’a procuré le jeu des acteurs. Mais
il faut garder en tête que je n’ai certainement saisi qu’un centième de ce que
le film véhiculait, faute à un manque de culture cinématographique, et c’est ça
qui a perdu la grande majorité des spectateurs.
7/10
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