► Le Pitch:
How I met your mother
raconte… exactement ce que vous croyiez, mais en plus intéressant tout de même !
Ted, le narrateur, raconte à ses enfants « comment il a rencontré leur
mère », mais, comme il le dit dans le premier épisode : « depuis
le début ». Autrement dit, il s’agit moins de la rencontre en elle-même
avec leur mère, que le parcours qui l’a amené, pendant plusieurs années, à
devenir ce la personne qu’il est devenu, c’est-à-dire la personne capable de
tomber amoureux d’une femme comme leur mère, capable de la séduire, capable de
construire une relation durable avec elle. How
I met your mother retrace donc le parcours d’un Ted, que l’on découvre dans
la première saison à 27 ans totalement perdu dans sa vie sentimentale, et que l’on
voit évoluer jusqu’à être père de famille à la fin de la saison 9 (je ne vous
spoile rien, c’est par là que commence la saison 1 ;) ).
Disponible actuellement sur Netflix – 9 saisons
► Pourquoi il faut la voir ?
How I met your mother
a su se démarquer dans l’univers des sitcoms par, d’après moi, l’intelligence
de son propos et la justesse de son humour. A travers le parcours de Ted, ses
diverses aventures, sa vision de la séduction et du couple qui évolue, mais
aussi à travers les parcours amoureux des autres personnages, la série nous
livre un « De l’amour » moderne qui n’a rien à envier aux Fragments d’un discours amoureux de
Barthes !
Beaucoup parlent de How I met yout mother en rigolant de sa
longueur, « 9 saisons pour que Ted rencontre la fameuse mère de ses
enfants »… Mais finalement, comme je le disais plus haut, là n’est pas le
propos. En 9 saisons, la série prend justement le temps d’explorer un tas de
situations amoureuses, en long en large et en travers, de les décrypter, de les
approfondir… Cette grande diversité est appréciable, la série nous parle « du
vrai amour de la vraie vie » : oui il y aura du romantisme, du drama,
des mariages, des baisers sous la pluie, des tromperies ; mais il y aura
aussi des séparations pour cause de « projets de vie incompatibles »,
des quotidiens dont on se lasse, des besoins d’indépendance… L’aspect
psychologique et sociologique est très travaillé.
D’autant que le tout est traité de manière toujours
bienveillante : d’une part aucun jugement n’est porté sur tel ou tel type
de relation (par exemple, le personnage de Barney vit en homme libre qui fait
du « coup d’un soir » un plan de vie, et c’est ok), et d’autre part
Ted apprend systématiquement des erreurs qu’il a pu faire et grandit, ce qui
donne un aspect un peu « développement personnel » à la série.
Et enfin, comme je le disais : l’humour ! La série
joue sur les attentes, les clichés, les références culturelles, et ce autant
dans les dialogues que dans la réalisation : c’est un type d’humour auquel
je suis personnellement très réceptive ! Cela donne un aspect très léger à
une série qui, parfois, dans les problématiques traitées, pourrait donner envie
de se mettre en PLS sous sa couette !
Ahlala, How I met your mother… Cette
série et moi avons eu une relation particulière ! J’en avais entendu
parler il y a déjà des années de cela, mais je refusais catégoriquement de la
regarder, même si je ne la connaissais pas, persuadée qu’il allait s’agir d’une
comédie du type « Sept à la maison ». Puis on m’a convaincue de
regarder le premier épisode… Et je n’ai pas aimé xD Le temps a passé, et l’un
de mes meilleurs amis m’en a fait un éloge glorieux, à base de majuscules, de « OMG »,
et de points d’exclamations… J’ai donc re-regardé le premier épisode, et
re-laissé tomber xD C’est en ma période de rédaction de mémoire que l’idée de
regarder How I met m’est venue. J’avais
besoin de quelque chose en fond sonore, pour me détendre, et je venais de finir
toutes mes sitcoms. Et c’est ainsi que, gloire à Netflix, j’ai pu binge watcher
cette incroyable série à laquelle j’ai finalement très vite accroché !! Je
ne vais pas m’étaler sur tout ce que je trouve génial dans How I met, je vous ai tout raconté plus haut. Je dirais juste que
cette série m’a énormément réconfortée à une période où j’en avais énormément
besoin, j’en ai fait une sorte de doudou, et elle a une place toute
particulière dans mon cœur. Je pense que c’est l’effet que fait How I met sur tous ses spectateurs :
les personnages (surtout Ted et Marshall !) sont tous très attachants, les
histoires sont touchantes, les problématiques peuvent nous toucher énormément
aussi… C’est, d’après moi, la série feel
good parfaite !
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