► Le Pitch:
The Big Bang Theory
est une sitcom humoristique dont l’action se déroule autour d’un groupe d’amis,
Léonard, Sheldon, Raj, et Howard ; qui sont de jeunes adultes travaillant comme
chercheurs universitaires dans le domaine de la physique. Au départ isolés
socialement en raison de leurs centres d’intérêts peu communs, la série va
suivre leur évolution dans la vie d’adulte, sur le plan social, professionnel,
et psychologique.
The Big Bang Theory
a tendance à faire l’objet de controverses : généralement, soit on adore,
soit on déteste ! Même si je fais partie de la première catégorie, je fais
essayer ici de faire preuve d’objectivité et de vous expliquer pourquoi, malgré
tous les petits défauts qu’on peut lui reprocher, The Big Bang Theory reste une sitcom très sympathique qui vaut la
peine d’être regardée.
De ce que j’ai pu entendre, les gens qui n’ont pas aimé
cette série l’explique par le fait qu’elle s’appuie sur beaucoup de clichés du « geek »
ou du « scientifique » dans lesquels ils ne se reconnaissent pas ;
que l’humour utilisé reste le même de la saison 1 à la saison 12 et que cela
leur semble lourd à la longue ; et que, combo, les blagues utilisées sont
censées parler uniquement aux « geeks scientifiques intello » alors
qu’il s’agit en réalité d’anecdotes de pop culture commune (on reproche alors à
The Big Bang Theory un snobisme mal
placé). En réalité, on pourrait résumer cela par le fait que, en effet, The Big Bang Theory utilise un comique d’exagération
et d’autodérision qui ne peut pas plaire à tout le monde (on n’est pas tous
réceptifs au même type d’humour, c’est normal), et en effet si au bout de
quelques visionnages les blagues vous font systématiquement lever les yeux au
ciel, je ne pourrai pas faire grand-chose pour vous convaincre. Mais si ça ne
vous dérange pas, ou mieux, si ça vous plait, alors vous allez pouvoir non
seulement en profiter, mais aussi réussir à dépasser ce premier plan « humoristique »
de la série pour vous intéresser aux messages qu’elle véhicule, et qui sont
pour moi très importants !
Certes, les personnages sont tous très clichés :
Sheldon dans le rôle du scientifique névrosé que l’on soupçonne d’être atteint
du syndrome d’Asperger, ; Léonard dans le rôle du geek isolé mais en
réalité très bisounours qui n’arrive pas à séduire ; Howard dans le rôle
du geek isolé et moqué pendant toute sa jeunesse au point qu’il s’est forgé une
carapace dans l’image du clown lourd et moqueur à son tour… Mais en réalité,
beaucoup de gens peuvent se reconnaître dans ces personnages, justement parce
que comme ils sont clichés, ils forment un tableau suffisamment général et
simpliste pour parler à une foule d’individus différents qui ont vécu à leur
manière une expérience de vie similaire. C’est à ces ados et jeunes adultes qui
n’ont clairement pas fait partie des « cool kids » durant leur
scolarité, que cette série s’adresse ; et elle a pour objectif de les
aider. Cette aide se fait de deux manières :
- Tout d’abord, la série est très safe ! Même si les
personnages sont parfois à côté de la plaque, le message véhiculé n’est jamais
oppressif envers les plus faibles. Pour donner quelques exemples : quand
Howard fait une blague misogyne, la réaction n’est jamais « on rigole avec
lui de cette femme », au contraire il y a toujours quelqu’un pour lui
faire remarquer que c’est déplacé. Quand Sheldon a un comportement bizarre, la
réaction n’est jamais « on se moque de lui parce que les gens différents
sont drôles », mais au contraire plutôt « Bon ok c’est chiant de
devoir toujours être derrière son dos, mais on est ses amis et on va l’aider ».
Bref, le ton est toujours très positif !
- Mais aussi, il faut noter l’évolution incroyable des
personnages de la saison 1 à la saison 12 ! Ceux qui parlent de
personnages « clichés » n’ont dû en réalité regardé que les trois
premières 3 premières saisons, car à la fin de la série, on aboutit à une
galerie de personnages très complexe et aboutie, et c’est d’autant plus
admirable que la transition se fait vraiment petit à petit, de manière très
subtile et naturelle au fur et à mesure que la série avance. Les changements
les plus époustouflants sont pour moi ceux de Raj et Amy, mais je ne vous en
dit pas plus :p Bref, c’est encore une fois un message très positif de
monter que, qui que l’on soit, on peut évoluer pour devenir une personne
meilleure !
J’ai découvert The Big Bang Theory en deuxième année de prépa il me semble, et j’ai dévoré les 10 premières saisons en quelques mois ! Il faut juste dire les choses comme elles sont : ça me faisait rire, ça me détendait et me permettait de penser à autre chose dans cette période stressante de ma scolarité, les personnages étaient très attachants, et la série étant à la fois sur Netflix et passant souvent sur NRJ12 les épisodes étaient facilement regardables ! Avec cette série, je suis passée par plusieurs phases : un divertissement sympa mais pas obsédant au départ, puis quasiment un « doudou » dont j’avais besoin le soir pour décompresser (plus de 200 épisodes, ça aide à tenir sur la durée !), un intérêt plus « intellectuel » sur les dernières saisons quand je me suis rendue compte que ce n’était pas que de l’humour, enfin une phase de doute quand j’ai entendu pour la premières fois les avis de gens qui n’avaient pas aimé… Et me voilà aujourd’hui, avec le joli souvenir d’une série feel good, que je ne re-regarderai probablement pas et dont j’admets les défauts, mais qui de mon point de vue a tout de même beaucoup de choses à apporter !
J'adore cette série ! Je me suis arrêtée à la saison 10 et il faut vraiment que je continue.
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