______________-L'avis de Priscila-_ _____________
Bonjour :)
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique de ma lecture
Bookjar du mois de décembre, le premier tome du Protectorat de
l'Ombrelle : Sans âme de Gail Carriger. C'est un livre que j'ai découvert
via la blogosphère il y a quand même un ou deux ans, et j'avais envie de le
découvrir, il me semblait avoir de bons retours et j'ai eu l'occasion de recevoir
un marque-page de la version manga qui avait été éditée lors d'un concours (qui est très
jolie d'ailleurs).
J'ai laissé ce livre un long moment dans ma PAL numérique, et
c'est avec le challenge Bookjar organisé par Jiji (que vous pouvez retrouver
ici) que j'ai pu le sortir de ma PAL. J'étais très enthousiaste en commençant
cette lecture ! Je m'attendais à un personnage un peu haut en couleur dans
cette société victorienne londonienne. C'est le cas, mais pas dans le sens
auquel je m'attendais: Alexia Tarabotti est une jeune femme avec un sacré
caractère mais un goût pour la mode et la belle mise trop redondante, à la
limite de l'agaçant. Oui, peut-être qu'une belle robe était la seule
préoccupation des jeunes filles qui voulaient se marier à l'époque mais
zut ! Quand on construit un personnage comme ça, dans ce genre d'univers
je m'attends à un peu plus qu'une jeune femme qui porte davantage d'attention à sa
tenue qu'aux mystères qui l'entourent... C'est caricatural.
De même pour les personnages masculins ! Un loup garou
plein de testostérone, à la rudesse écossaise, qui en pince physiquement
parlant pour la jeune femme avant de le justifier aussi par son caractère
d'Alpha qui pourrait être à même de supporter son propre caractère dominant, un
Beta discret et bien habillé... Bref, du déjà vu.
Une partie de moi a envie de juger favorable ce livre, parce
que oui, dans le cliché du Bit-Lit, il excelle mais la part de moi qui souhaitait
quelque chose d'original et qui respecterait un peu plus les conventions de
l'époque est déçue. La partie de moi à qui on avait vendu ce livre comme de la
steampunk est déçue. Parce que trois, quatre machines à vapeur et un
Hommonculus ne font pas d'un roman, un roman steampunk.
Pire encore les allusions sexuelles pas très subtiles et
carrément déplacées (le coup des « asperges » qui m'a frappé aux yeux
me fait penser à une idée qu'on aurait pu retrouver dans Cinquante nuances...
et je n'ai pas lu ces livres, c'est pour vous dire) sont répétitives et
lassantes. Si cela provoque quelques émois lors de la première lecture d'un
roman de ce genre, ça m'agace passablement passé le 10è. Un peu d'originalité
mesdames !
Bref... vous l'aurez compris la mayonnaise ne prend
pas ! Le style est bon, sans plus, une petite maîtrise du vocabulaire de
l'époque mais rien de bien époustouflant, ça se lit bien. Le mystère développé
par le scénario passe carrément à l'arrière plan. Le sujet aurait pu être approfondie,
l'univers s'annonce intéressant mais n'est qu'effleuré, on en apprend peu sur
tout le fonctionnement et le peu que l'on en apprend et sans cesse rabâché.
Je ne pense pas lire la suite, si je le fais ça sera parce
que j'ai une grosse panne de lecture qui m'oblige à lire quelque chose d'un peu
niais, sans prise de tête ou ce genre de chose...
6 / 10
Votre note ? Votre avis ?
Je connaissais de nom, mais je n'ai pas encore eu la possibilité de découvrir ce roman. Je suis toujours aussi curieuse, même si cet avis me rend moins enthousiaste. Si je le lis, j'espère que ces aspects ne me seront pas désagréables ^^ Merci pour cet avis.
RépondreSupprimerD'accord !
SupprimerN'hésite pas à venir me donner ton avis quand tu l'aura lu (en postant ton lien vers ton article etc) ;)