jeudi 29 décembre 2016

Sans âme - Le protectorat de l'ombrelle - Gail Carriger



 ______________-L'avis de Priscila-_    _____________ 



Bonjour :)
On se retrouve aujourd'hui pour la chronique de ma lecture Bookjar du mois de décembre, le premier tome du Protectorat de l'Ombrelle : Sans âme de Gail Carriger. C'est un livre que j'ai découvert via la blogosphère il y a quand même un ou deux ans, et j'avais envie de le découvrir, il me semblait avoir de bons retours et j'ai eu l'occasion de recevoir un marque-page de la version manga qui avait été éditée lors d'un concours (qui est très jolie d'ailleurs).

J'ai laissé ce livre un long moment dans ma PAL numérique, et c'est avec le challenge Bookjar organisé par Jiji (que vous pouvez retrouver ici) que j'ai pu le sortir de ma PAL. J'étais très enthousiaste en commençant cette lecture ! Je m'attendais à un personnage un peu haut en couleur dans cette société victorienne londonienne. C'est le cas, mais pas dans le sens auquel je m'attendais: Alexia Tarabotti est une jeune femme avec un sacré caractère mais un goût pour la mode et la belle mise trop redondante, à la limite de l'agaçant. Oui, peut-être qu'une belle robe était la seule préoccupation des jeunes filles qui voulaient se marier à l'époque mais zut ! Quand on construit un personnage comme ça, dans ce genre d'univers je m'attends à un peu plus qu'une jeune femme qui porte davantage d'attention à sa tenue qu'aux mystères qui l'entourent... C'est caricatural.
De même pour les personnages masculins ! Un loup garou plein de testostérone, à la rudesse écossaise, qui en pince physiquement parlant pour la jeune femme avant de le justifier aussi par son caractère d'Alpha qui pourrait être à même de supporter son propre caractère dominant, un Beta discret et bien habillé... Bref, du déjà vu.

Une partie de moi a envie de juger favorable ce livre, parce que oui, dans le cliché du Bit-Lit, il excelle mais la part de moi qui souhaitait quelque chose d'original et qui respecterait un peu plus les conventions de l'époque est déçue. La partie de moi à qui on avait vendu ce livre comme de la steampunk est déçue. Parce que trois, quatre machines à vapeur et un Hommonculus ne font pas d'un roman, un roman steampunk. 
Pire encore les allusions sexuelles pas très subtiles et carrément déplacées (le coup des « asperges » qui m'a frappé aux yeux me fait penser à une idée qu'on aurait pu retrouver dans Cinquante nuances... et je n'ai pas lu ces livres, c'est pour vous dire) sont répétitives et lassantes. Si cela provoque quelques émois lors de la première lecture d'un roman de ce genre, ça m'agace passablement passé le 10è. Un peu d'originalité mesdames !

Bref... vous l'aurez compris la mayonnaise ne prend pas ! Le style est bon, sans plus, une petite maîtrise du vocabulaire de l'époque mais rien de bien époustouflant, ça se lit bien. Le mystère développé par le scénario passe carrément à l'arrière plan. Le sujet aurait pu être approfondie, l'univers s'annonce intéressant mais n'est qu'effleuré, on en apprend peu sur tout le fonctionnement et le peu que l'on en apprend et sans cesse rabâché.
Je ne pense pas lire la suite, si je le fais ça sera parce que j'ai une grosse panne de lecture qui m'oblige à lire quelque chose d'un peu niais, sans prise de tête ou ce genre de chose...

6 / 10
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2 commentaires:

  1. Je connaissais de nom, mais je n'ai pas encore eu la possibilité de découvrir ce roman. Je suis toujours aussi curieuse, même si cet avis me rend moins enthousiaste. Si je le lis, j'espère que ces aspects ne me seront pas désagréables ^^ Merci pour cet avis.

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    1. D'accord !
      N'hésite pas à venir me donner ton avis quand tu l'aura lu (en postant ton lien vers ton article etc) ;)

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