Hello !
Je vous retrouve aujourd'hui - en ce début de nouvelle année et donc : Bonne année ! - pour vous parler d'une de mes lectures du Cold Winter Challenge, organisé par Margaud Liseuse. J'avais choisi Croc Blanc puisqu'il fait partie des romans du genre Nature Writing et cela faisait longtemps que j'avais envie de lire un livre écrit par Jack London. J'avais L'appel de la Forêt sur ma liseuse, mais la couverture grise enneigée de Croc-Blanc me faisait un peu plus de l'oeil !
Vous le savez peut être, mais le 24 décembre est passé à la télévision française, sur France 3 exactement, Iditarod, la dernière course de Nicolas Vanier, un film documentaire retraçant avec Nicolas Vanier son parcours sur cette légendaire course du Grand Nord. Je finissais alors La Bibliothèque des cœurs cabossés et comme Nicolas Vanier parlait des romans de Jack London qui avaient bercé son enfance, j'ai décidé de choisir Croc Blanc comme lecture suivante !
Il faut savoir que je ne connais pas grand chose de l'univers de Jack London, et si j'ai dû voir des morceaux des adaptations cinématographiques, à part savoir que ça se déroule souvent dans le Grand Nord et que l'Homme est souvent confronté à la nature, je ne savais rien.
J'avais soif de grands espaces, de courses et de chiens de traîneau et Croc-Blanc a en partie satisfait ce besoin ! J'ai mis un peu de temps à lire ce roman malgré la grosse police d'écriture.
La première partie est très dure, très très dure. On y découvre deux êtres humains, perdus dans le Grand Nord et poursuivis par une meute de loups affamés et décharnés, qui ont soif de sang et un appétit dévorant. Peu d'êtres vivants (hommes et chiens compris) en réchapperont. C'est vraiment angoissant, on craint les loups de jours en nuits pendant tout le début du récit. C'est terrifiant.
Puis on suit la louve, la dominante, la mère de Croc-Blanc: l'histoire nous conte son parcours, jusqu'à la naissance de Croc-Blanc, puis l'apprentissage de celle-ci. Le retour de la louve chez les Hommes avec Croc-Blanc, la découverte de ces « Dieux » pour lui. C'est intéressant, Jack London développe une conscience aiguë chez ces animaux: ils comprennent, ils apprennent de leurs expérience, jamais ce ne sont des personnages abrutis et c'est agréable. J'ai beaucoup aimé les passages où il développe la conscience de Croc-Blanc et sa compréhension de son monde, sa façon de percevoir le monde, sa façon de communiquer.
J'ai beaucoup aimé la construction des relations entre les animaux: ce n'est pas tout rose, c'est un reflet de la réalité et des instincts les plus primitifs des animaux comme des Hommes, les plus primitifs et parfois pas les plus « humains » dans le sens "humaniste" du terme... L'Homme est un animal comme les autres, plus « puissant » aux yeux de Croc-Blanc, mais pas plus digne à nos yeux.
On y retrouve aussi une loi difficile et pas forcément juste : la loi du plus fort, la loi de la survie et surtout la loi de l'évolution. Jack London rappelle à chacun dans son roman que peu importe notre espèce, nous devons nous adapter pour survivre et parfois le prix en est difficile !
J'ai bien aimé, le roman a même failli me tirer des larmes vers la fin. Le style de Jack London se lit bien, c'est agréable. Sous ses mots se peint les paysages grandioses du Grand Nord !
Une agréable lecture, hâte de voir ce que L'appel de la forêt me réservera !
8 / 10
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Un classique que je souhaite découvrir depuis longtemps.
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