mercredi 13 février 2019

Le Trône Maudit - Piñero et Corral


Bonjour à tous !
Je vous retrouve aujourd’hui pour un livre surprise, qui m’a été envoyé par HC Editions par l’intermédiaire d’Agnès Chalnot, et je les remercie pour cette superbe découverte ! Comme vous avez pu le lire sur la fiche résumé, il s’agit d’un roman historique sur l’Israël antique et la genèse de christianisme, à l’époque de l’Empire romain (plus précisément entre la mort d’Hérode Ier et les débuts du règne de Claude). Je m’intéresse depuis peu à l’histoire de l’Israël et de la Palestine, j’avais d’ailleurs dans cette optique essayé de lire la Bible, mais sans succès… Et j’ai donc été ravie quand Agnès Chalnot nous a contactées : découvrir cette période historique sous la forme d’une fiction s’annonçait très chouette !
                                                                      
Ce qui m’a sauté aux yeux lors de cette lecture (certainement parce que j’avais lu la deuxième intégrale le mois précédent), c’est l’aspect très « Le Trône de Fer » de ce roman, tant au niveau de l’histoire que du style d’écriture !! Pour l’histoire, cela n’a rien d’étonnant, puisque l’on sait que GRR Martin s’est inspiré d’événements et de personnages historiques pour écrire sa saga. Et pour le style d’écriture, on reconnait là un genre très épique, propre à la Fantasy et aux romans historiques justement !
Cela comporte ses avantages comme ses inconvénients… Ce qui est plutôt chouette, c’est que raconter l’Antiquité sur le même ton que des sagas fantastiques (de manière grandiose, romancée, crue) permet de « dédramatiser » l’apprentissage de l’Histoire, de s’y intéresser davantage, bref d’aborder cette période historique de manière plus confortable et décomplexée, même d’y prendre beaucoup de plaisir !
Mais le revers de la médaille, c’est les mêmes reproches que l’on peut faire à la saga de GRR Martin : un style parfois assez fastidieux, une foule de personnages dont on a parfois du mal à se souvenir, un vocabulaire parfois un peu pompeux… Et ça sur près de 600 pages, ça peut en décourager certains, au contraire. Pour ma part, il m’a fallu près de 300 pages pour bien m’habituer au style et commencer à entrer vraiment dans l’histoire !

Ceci dit, une fois qu’on est dedans, on ne peut que saluer le travail monstre effectué par les auteurs, en termes de recherche historique !! Si ce livre est aussi long, c’est aussi parce qu’il est très précis et s’attache à ne laisser de côté aucun détail de cette période. Et si je disais précédemment que l’on pouvait facilement se perdre dans une trame narrative un peu lourde, il faut tout de même préciser que les auteurs mettent à notre disposition, au début et à la fin du livre, tout un tas de documents nous facilitant grandement la tâche (et très intéressants au passage) ! Une carte du Jérusalem de l’époque, une chronologie, l’arbre généalogique d’Hérode, et j’en passe… J’ai rarement vu un roman historique aussi bien documenté, qui nous permet de nous immerger complétement dans l’histoire !!
Ceci dit… Je me demande si j’aurais autant apprécié cette lecture, si je n’avais pas déjà une connaissance de cette période historique. J’ai suivi des cours de catéchisme quand j’étais enfant, j’ai fait du latin du collège jusqu’à ma 2ème année d’études supérieures, j’ai eu des cours en classe prépa qui portaient précisément sur cette période historique… Et mine de rien, ce bagage culturel m’a permis de comprendre sans réelle difficulté chaque passage de ce roman ; de me repérer facilement dans l’histoire. Et je ne sais pas si, malgré tous les documents mis à la disposition du lecteur, j’en aurais été capable si je ne disposais pas de toutes ces connaissances préalables. Peut-être que si, je ne sais pas ! Mais  je pense tout de même que ce roman s’adresse à un public assez spécifique.

En tous cas, pour ma part, ce roman fut une très bonne découverte !! 

8/10
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1 commentaire:

  1. Il doit être sympa ce livre. C'est le genre d'ouvrage que j'aime bien lire de temps en temps :)

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