► Le Pitch:
Santa Clarita Diet
est une série comique, qui nous montre les aventures de Sheila, son mari Joel,
et leur fille Abby, après que Sheila s’est mystérieusement transformée en une
sorte de zombie, l’obligeant à se nourrir de viande humaine. La série va
surtout jouer sur le décalage entre les exigences d’une petite vie de famille
tranquille (être en bons termes avec les voisins, s’assurer de la réussite
scolaire d’Abby, prendre le temps de monter la petite étagère que l’on vient d’acheter…),
et les nouvelles exigences du mode de vie de Sheila (trouver de la nourriture,
ne pas succomber à ses pulsions animales, surveiller l’évolution de la « maladie »,
etc).
Disponible actuellement sur Netflix – 3 saisons
► Pourquoi il faut la voir ?
Santa Clarita Diet
ne fait pas appel à un type d’humour si original que ça, mais justement c’est
le genre d’humour qui marche sur tout le monde ! J’ai adoré regarder cette
série toute seule dans mon lit, j’ai adoré la regarder avec ma mère le weekend,
j’ai adoré la regarder le soir avec mon copain, j’ai adoré en débriefer avec
mes amis en semaine… Les blagues sont à la fois consensuelles (ça ne provoquera
pas de débat houleux dans les foyers) et bien rythmées (on rigole pour de vrai !) ;
elles sont parfois très premier degré (C’est rigolo parce que Sheila a beaucoup
vomi lol) et parfois beaucoup plus fines (la série maitrise très bien l’humour
absurde par exemple) ! Bref, Santa
Clarita Diet est ce qu’on appelle une série « familiale » :
elle fédère, elle coche toutes les cases d’une bonne soirée en groupe, tout le
monde peut s’identifier à un personnage, c’est une belle bouffée d’oxygène dans
l’univers des séries !
Mais au-delà de cet aspect consensuel, Santa Clarita Diet n’est pas pour autant niaise : comme je le
disais plus haut, tout le ressort comique repose sur le décalage entre vie de
famille tranquille à la Desperate
Housewives, et la situation absurde de la mère de famille zombie, et tout
ça n’est pas anodin ! Cette série revisite les codes de la sitcom avec
élégance et originalité : tous les questionnements que nous voyons abordés
dans les séries familiales (Jusqu’où est-on prêt à aller par amour ? Jusqu’où
peut tenir la cohésion familiale ? Jusqu’à quel point est-on prêt à mettre
son égoïsme individuel de côté pour le bien du plus grand nombre ? etc)
sont cette fois-ci déclenchés par ce changement de mode de vie soudain. Cela
donne lieu à des épisodes parfois très profonds avec des personnages très
touchants.
La série véhicule également des messages très positifs je
trouve, on ne peut que le saluer ! Sheila est présentée comme une femme
forte, débrouillarde, et qui n’a pas peur d’assumer ses choix, même si elle
reste bienveillante et à l’écoute des besoins de sa famille. Sa fille Abby, de
même, a un caractère bien marqué et ne se laisse pas marcher sur les pieds :
elle forme, avec son ami Eric, un duo très équilibré (elle n’est pas juste l’assistante
ingénue du petit génie). Je pense qu’on peut dire que Santa Clarita Diet est une série féministe même si elle ne se
présente pas comme étant politique : l’égalité homme-femme est prise comme
quelque chose d’acquis, de naturel, qui n’a même pas à être discuté. Il en est
de même pour l’homosexualité dans la série. Bref, les séries familiales ont
parfois tendance à tomber dans de malheureux clichés, ce n’est pas le cas ici !
Et précisons pour terminer : si je poste cette
chronique le 30 octobre, ce n’est pas pour rien ;) Flippés et Flipettes de
tous les pays, n’ayez crainte ! Santa
Clarita Diet peut être regardée pour Halloween sans pour autant vous
provoquer sursauts et cauchemars ! Il y a du sang, des cadavres, des
zombies, mais le tout est très gentillet et n’a pas pour but de faire peur,
mais de faire rire !
J’ai commencé à regarder Santa
Clarita Diet dès la sortie de la saison 1 en 2017, et j’ai tout de suite
été réceptive à son humour et à son format ! Ca me faisait rire, ça
pouvait se regarder simplement en s’endormant ou en discutant, les épisodes n’étaient
pas trop longs, c’était sympa… Vraiment, la petite série parfaite à regarder le
soir ! Les choses se sont un peu gâtées pour les saisons 2 et 3 : même
si la série me faisait toujours autant rire, j’avais davantage de mal à suivre
le déroulement de l’intrigue avec les recherches autour de la maladie, les
chevaliers de je-sais-pas-trop-quoi, le délire avec la bile serbe… Bon, il faut
dire que je ne me suis pas non plus concentrée autant que devant Game of Thrones, mais c’était pas le but
non plus ! La fin de la saison 3 s’est finalement bien rattrapée, avec une
fin claire mais ouverte, et je reste satisfaite de cette série qui m’a fait
passer de très bons moments !
Ah ! J'ai tellement kiffé cette série. C'est nul qu'il n'y ait pas de suite...
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