mercredi 30 octobre 2019

Focus sur... Santa Clarita Diet


 Le Pitch:
Santa Clarita Diet est une série comique, qui nous montre les aventures de Sheila, son mari Joel, et leur fille Abby, après que Sheila s’est mystérieusement transformée en une sorte de zombie, l’obligeant à se nourrir de viande humaine. La série va surtout jouer sur le décalage entre les exigences d’une petite vie de famille tranquille (être en bons termes avec les voisins, s’assurer de la réussite scolaire d’Abby, prendre le temps de monter la petite étagère que l’on vient d’acheter…), et les nouvelles exigences du mode de vie de Sheila (trouver de la nourriture, ne pas succomber à ses pulsions animales, surveiller l’évolution de la « maladie », etc).

Disponible actuellement sur Netflix – 3 saisons



 Pourquoi il faut la voir ?
Santa Clarita Diet ne fait pas appel à un type d’humour si original que ça, mais justement c’est le genre d’humour qui marche sur tout le monde ! J’ai adoré regarder cette série toute seule dans mon lit, j’ai adoré la regarder avec ma mère le weekend, j’ai adoré la regarder le soir avec mon copain, j’ai adoré en débriefer avec mes amis en semaine… Les blagues sont à la fois consensuelles (ça ne provoquera pas de débat houleux dans les foyers) et bien rythmées (on rigole pour de vrai !) ; elles sont parfois très premier degré (C’est rigolo parce que Sheila a beaucoup vomi lol) et parfois beaucoup plus fines (la série maitrise très bien l’humour absurde par exemple) ! Bref, Santa Clarita Diet est ce qu’on appelle une série « familiale » : elle fédère, elle coche toutes les cases d’une bonne soirée en groupe, tout le monde peut s’identifier à un personnage, c’est une belle bouffée d’oxygène dans l’univers des séries !
Mais au-delà de cet aspect consensuel, Santa Clarita Diet n’est pas pour autant niaise : comme je le disais plus haut, tout le ressort comique repose sur le décalage entre vie de famille tranquille à la Desperate Housewives, et la situation absurde de la mère de famille zombie, et tout ça n’est pas anodin ! Cette série revisite les codes de la sitcom avec élégance et originalité : tous les questionnements que nous voyons abordés dans les séries familiales (Jusqu’où est-on prêt à aller par amour ? Jusqu’où peut tenir la cohésion familiale ? Jusqu’à quel point est-on prêt à mettre son égoïsme individuel de côté pour le bien du plus grand nombre ? etc) sont cette fois-ci déclenchés par ce changement de mode de vie soudain. Cela donne lieu à des épisodes parfois très profonds avec des personnages très touchants.
La série véhicule également des messages très positifs je trouve, on ne peut que le saluer ! Sheila est présentée comme une femme forte, débrouillarde, et qui n’a pas peur d’assumer ses choix, même si elle reste bienveillante et à l’écoute des besoins de sa famille. Sa fille Abby, de même, a un caractère bien marqué et ne se laisse pas marcher sur les pieds : elle forme, avec son ami Eric, un duo très équilibré (elle n’est pas juste l’assistante ingénue du petit génie). Je pense qu’on peut dire que Santa Clarita Diet est une série féministe même si elle ne se présente pas comme étant politique : l’égalité homme-femme est prise comme quelque chose d’acquis, de naturel, qui n’a même pas à être discuté. Il en est de même pour l’homosexualité dans la série. Bref, les séries familiales ont parfois tendance à tomber dans de malheureux clichés, ce n’est pas le cas ici !
Et précisons pour terminer : si je poste cette chronique le 30 octobre, ce n’est pas pour rien ;) Flippés et Flipettes de tous les pays, n’ayez crainte ! Santa Clarita Diet peut être regardée pour Halloween sans pour autant vous provoquer sursauts et cauchemars ! Il y a du sang, des cadavres, des zombies, mais le tout est très gentillet et n’a pas pour but de faire peur, mais de faire rire !




J’ai commencé à regarder Santa Clarita Diet dès la sortie de la saison 1 en 2017, et j’ai tout de suite été réceptive à son humour et à son format ! Ca me faisait rire, ça pouvait se regarder simplement en s’endormant ou en discutant, les épisodes n’étaient pas trop longs, c’était sympa… Vraiment, la petite série parfaite à regarder le soir ! Les choses se sont un peu gâtées pour les saisons 2 et 3 : même si la série me faisait toujours autant rire, j’avais davantage de mal à suivre le déroulement de l’intrigue avec les recherches autour de la maladie, les chevaliers de je-sais-pas-trop-quoi, le délire avec la bile serbe… Bon, il faut dire que je ne me suis pas non plus concentrée autant que devant Game of Thrones, mais c’était pas le but non plus ! La fin de la saison 3 s’est finalement bien rattrapée, avec une fin claire mais ouverte, et je reste satisfaite de cette série qui m’a fait passer de très bons moments !




1 commentaire:

  1. Ah ! J'ai tellement kiffé cette série. C'est nul qu'il n'y ait pas de suite...

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