La tempête des échos - La Passe-Miroir T4 - Christelle Dabos

 

Hello tout le monde !

Je vais enfin pouvoir vous faire la chronique du tome 4 de La Passe-Miroir, lecture que j’ai attendue depuis 2 ans ! J’ai en effet lu les 3 tomes en 2018 et reçu le tome 4 en 2019, mais j’ai dû mettre cette lecture de côté jusqu’à ce mois de septembre 2020. J’étais très impatiente de connaître le fin mot de l’histoire, et en même temps j’avais beaucoup d’appréhension à cause des nombreux avis que j’avais pu entendre, quant au fait qu’il s’agissait d’un tome étrange, avec plus de questions que de réponses à la fin etc…

 

Alors pour ne pas perdre davantage de temps : ma première impression quant à cette lecture fut qu’il y a eu énormément d’informations dans ce tome !! Alors attention, on arrive à suivre, ce n’est pas du tout le problème, je n’ai pas l’impression d’être passée à côté de certains points. Mais c’est tout de même assez dense : Christelle Dabos recontextualise souvent, fait des rappels, re-fait des liens, elle nous prend beaucoup par la main donc ça aide, mais ça n’empêche que vous allez avoir dans ce dernier tome davantage d’informations sur l’univers de La Passe-miroir que dans les 3 tomes réunis ! Et je dois avouer que j’aime beaucoup le côté « contemplatif » de la découverte d’un univers, les 3 premiers tomes étaient pour moi très bien équilibrés au niveau du rythme, et je suis donc un peu frustrée de cette accélération finale… J’aurais davantage apprécié ma lecture si elle s’était déroulée avec peut-être 200 pages supplémentaires, ou si elle avait été divisée en 2 tomes ! Cela dit, si il y avait eu un tome 5, ça aurait certainement gâché la surprise liée au « retournement » final (puisqu’on aurait déjà eu des infos dans le tome précédent) … Je reste donc sur ma première idée : 200 pages de plus n’auraient pas été de refus, d’autant que les lecteurices de cette saga n’ont rien contre les gros pavés je pense xD

 

Toujours en première impression, j’ai trouvé la dernière partie du tome très satisfaisante !! Je trouve toujours un peu ennuyeux de savoir où une histoire nous mène, mais là Christelle Dabos nous emmène sur un chemin qui était là depuis le début mais qu’on n’avait même pas soupçonné ! Et le tout est tellement bien construit, avec des détails très fins, une belle cohérence… Je n’ai pas eu l’impression d’une fin en queue de poisson, ni d’un deus ex machina : on voit tout le travail qu’il a pu y avoir pour faire de cette histoire quelque chose qui se tienne bien, ce n’est pas du tout bâclé et ça m’a laissée très admirative !

Et à tous ceux qui ont trouvé qu’il y avait à la fin davantage de questions que de réponses : j’ai trouvé tout de même qu’on ne restait pas sur notre faim, on connait le « fin mot de l’histoire », malgré le dénouement un peu ouvert qui ne m’a pas gênée outre mesure, au contraire. Il s’agit d’un univers tout nouveau, dont tous les interstices ne peuvent pas être explorés à fond : c’est pourquoi le fait d’avoir laissé une ouverture me plait, elle permet au lecteur de compléter par lui-même les derniers détails (qui ne bloquent pas du tout la résolution de l’intrigue) !

 

Et finalement, quelques jours après, après m’être gavée de podcasts et replays et chroniques pour avoir les théories des autres lecteurs, je reste surtout très heureuse de cette découverte et aventure que fut La Passe-miroir ! Un univers tout neuf, très bien construit, où tout reste à imaginer, avec déjà de nombreux fanarts qui laissent présager des fictions animées/bandes dessinées à venir… Je ne pense pas que ce soit la fin de La Passe-miroir, cette saga restera pour moi l’une des meilleures que j’ai jamais lues en termes de travail autour de la création d’un univers, et je compte certainement la relire dans quelques temps afin de revoir les autres tomes à la lumière du dénouement !

 

9/10

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Bonjour à tous !

J'espère que vous allez bien ! On s'attaque aujourd'hui à la chronique tant attendu de La Passe-Miroir T4. Gabrielle et moi s'étions précipitée pour réserver l'ouvrage et pour ma part, j'avais été le chercher dès que j'avais reçu le message du magasin me disant qu'il était prêt. Malheureusement entre mes exams, mon travail pendant les vacances de Noël et les stages, je n'avais pas pu y toucher et je l'ai ressorti pour ma PAL estivale. 

J'ai beaucoup de difficulté à entamer cette chronique en réalité. La Passe-Miroir est une série que j'ai beaucoup aimé, j'ai dévoré les trois premiers tomes et elle a su évoluer de tome en tome jusqu'au coup de coeur du troisième. J'ai adoré découvrir cet univers incroyablement riche qu'a su construire l'autrice et les personnages ont conquis m'ont coeur, tome après tome. L'évolution du personnage principal était magistrale. Je n'avais qu'une hâte avoir le tome 4 entre les mains et mettre un point final à cette série qui a réussi à garder le fond de son mystère durant pas moins de trois tomes de 500 à 600 pages à chaque fois. J'attendais les réponses à toutes mes questions avec un grand empressement et je n'avais qu'une envie: dévorer ce dernier opus. J'avais prévu de relire les trois premiers tomes avant de me lancer mais j'ai préféré chercher des résumés bien spoilant. 

Ce tome quatre est un ovni. La série en elle-même a déjà bien bousculée les codes avec son univers, le talent fou de l'autrice pour nous emmener dans un nouvel univers multiple et riche. Mais ce tome quatre, je ne sais même pas par où commencer. Peut être en vous disant que je suis mitigée. C'est un bon résumé de la situation. J'ai dévoré le livre, j'ai mis un peu de temps quand même, une bonne semaine. Certains passage m'ont emporté, d'autres m'ont plongé dans l'inconnu, me laissant avec plus de questions encore que de réponse et c'est surement ce point qui me pose problème. J'ai d'ailleurs remarqué que c'était récurant chez les lecteurs. Christelle Dabos est allée tellement loin qu'elle a perdu des lecteurs en route. 

Ce tome quatre était compliqué, vraiment. Je ne suis pas du genre à me laisser dépasser d'habitude (cinquante personnages: pas de soucis, un univers riche comme un monde en soi: pas de soucis, de nouveaux concepts, créatures etc: pas de soucis...) mais là, clairement, je suis certaine d'être passée à côté de beaucoup de choses, de détails, de subtilités qui m'auraient mieux fait comprendre l'ampleur du problème que nous offrait Christelle Dabos. J'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à ces questions réponses totalement inattendues, sorties d'un aspect nébuleux de cet univers que je n'avais même pas envisagé. J'hésite très franchement entre souligner le génie et l'imagination extrêmement débordante de l'autrice que je n'ai que rarement vu ou la déception d'être un peu passé à côté de cette fin qui m'a laissé des nues. Et je parle de la fin au sens large en parlant du dénouement de notre intrigue mais aussi du point final de l'histoire de Thorn et Ophélie. Ca a d'ailleurs était la goutte d'eau qui m'a achevé. La fin. La fin ouverte cruciale. Oh mon dieu... j'étais dévastée. Dévastée d'être passé un peu à côté, dévastée d'être déçue, dévastée par la complexité, dévastée par ce coup de théâtre génialissime que je n'attendais pas et que je ne suis pas encore certaine d'accepter, dévastée par cette perte.

Je l'avoue, j'ai du mal à accepter que cette fin, soit la fin de La Passe Miroir. Je ne sais pas ce que j'attendais, mille théories étaient possibles et imaginables pour ce bouquet final, aucune n'était à la hauteur de cette gifle. J'ai encore du mal à digérer mon avis, je ne sais toujours pas quoi en penser.

Je pense qu'il me faudra les relire un jour, calmement, en prêtant attention aux moindres détails. 

C'est terrible mais j'ai peur que mon avis ne vous aide pas. Je ne peux pas noter cet ouvrage, ma déception mène un combat acharné contre le génie de ce roman et j'ai peur que la déception l'emporte.

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